Le calendrier provisoire de la Coupe du monde de la FIS pour la saison prochaine a été récemment dévoilé et comprend 37 courses, tant pour les hommes que pour les femmes. Mais pour Marco Odermatt et Justin Murisier, il y a un hic.

Il y a un peu plus d'une semaine, la FIS a publié le calendrier provisoire de la Coupe du monde de ski alpin 2025/2026, qui sera également marqué par les Jeux olympiques d’hiver à Milan-Cortina. 37 courses, composées de 17 épreuves de vitesse et de 20 épreuves techniques, devraient constituer le prochain hiver des stars du Cirque blanc. Et contrairement à l’hiver passé, un seul séjour prolongé aux États-Unis est prévu.
Dans le calendrier masculin, on remarque en outre une lacune avant Nouvel An. Comme Bormio accueillera les Jeux olympiques en février, les épreuves prévues sur la Stelvio ne figureront pas cette année au calendrier de la Coupe du monde. La recherche d'une course de remplacement est actuellement en cours.
Les critiques d’Odermatt et Murisier
Marco Odermatt, qui se remet actuellement en forme avec ses coéquipiers lors d'un camp d'entraînement en Espagne, n'est toutefois pas satisfait de ce calendrier provisoire. «Nous, les athlètes, réclamons depuis des années un programme équilibré avec neuf courses par discipline. On en est aujourd’hui très loin», déclare ainsi le Nidwaldien au «Blick». Et ajoute : «Dix slaloms sont prévus, mais seulement sept descentes. Pour moi, ça n’a pas beaucoup de sens.»
Le quadruple vainqueur du classement général de la Coupe du monde estime qu'il existe encore une marge de manœuvre pour équilibrer le programme des courses. Certes, il se prononce contre une descente supplémentaire lors des classiques à Wengen ou à Kitzbühel.
«Mais peut-être peut-on trouver un autre site pendant la semaine de la Saint-Sylvestre (ndlr : en remplacement de Bormio). Et si ce n’est pas possible, il faudrait envisager de remplacer le Super-G de Crans-Montana, fin janvier, par une descente. Je pourrais aussi imaginer l’ajout d’une deuxième descente à Courchevel en mars», explique Odermatt.
Même son de cloche chez Justin Murisier. «On a toujours présenté la descente comme la discipline reine du ski alpin. Il est donc incompréhensible qu’elle soit celle qui compte le moins de courses», estime le skieur valaisan de 33 ans. Cette affaire est néanmoins encore loin d'être terminée. Le programme de la Coupe du monde ne sera officiellement approuvé qu'à la mi-juin, lors du congrès de la FIS.