Leader incontesté de l'équipe de Suisse de technique, Ramon Zenhäusern est très attendu dimanche à l'occasion du slalom des Championnats du monde. Une pression que le Haut-Valaisan préfère cependant minimiser.
Slalomeur suisse le plus régulier de l'hiver, Ramon Zenhäusern débarque à Cortina avec de nombreuses certitudes et une certaine fraîcheur, lui qui n'a plus pris de départ depuis fin janvier et les slaloms de Chamonix.
En France, le skieur de 28 ans avait alors brillé en claquant deux podiums, confortant ainsi sa seconde place au classement de la spécialité. Le Haut-Valaisan est toutefois conscient que les compteurs sont remis à zéro aux Championnats du monde.
"Tu ne pourras jamais te préparer à 100% car il y a toujours des imprévus en course, surtout en slalom. Tu peux avoir préparé tout ce que tu veux et sortir après deux piquets. Je peux toutefois vous assurer que je vais mettre les gaz dès la première manche", a d'abord expliqué le Suisse.
Avant de minimiser la pression relative aux grands événements. "C'est une course comme une épreuve de Coupe du monde. Je suis cependant stressé avant de prendre un départ et c'est normal. Ça fait partie du processus pour entrer dans la bulle et être performant. Si je n'étais pas stressé, ce serait problématique", a ajouté le géant de Bürchen.
Une méthode qui a d'ailleurs déjà fait ses preuves par le passé, Ramon Zenhäusern ayant décroché la médaille d'argent aux Jeux olympiques de Pyeongchang en 2018. Avec également six podiums dont deux succès en Coupe du monde, l'Helvète s'est construit au fil des années un palmarès impressionnant en slalom.
"Il me manque effectivement une médaille aux Championnats du monde, mais j'en ai déjà décroché une lors du Team Event (ndlr : l'or à Are, en 2019). Si ça ne joue pas dimanche, il y aura toutefois encore d'autres chances", a-t-il rassuré.
A noter qu'à Cortina, le Haut-Valaisan skiera sur un tracé piqueté par l'un de ses entraîneurs. A voir dimanche si cet avantage s'est révélé être bénéfique.