Si la saison ne peut pas avoir lieu à cause du nouveau coronavirus, «80% des fédérations vont faire faillite et le sport d'hiver sera mort». C'est en tout cas ce qu'estime le directeur sportif de la Fédération allemande (DSV), Wolfgang Maier.
«L'essentiel, c'est qu'il y ait des compétitions», a déclaré Maier à l'agence SID, alors que la FIS a déjà publié un calendrier modifié pour tenir compte des contraintes sanitaires. La DSV affirme tirer 93% de son budget d'un montant de 37 millions d'euros des revenus du sponsoring et des droits TV.
Sölden, où s'ouvre ce week-end la Coupe du monde 2020/2021, «sera un test pour savoir si et comment nous pouvons ensuite lancer une saison de Coupe du monde», prédit le responsable allemand. Sur la durée, l'organisation des tests de dépistage du Covid-19 et l'adaptation aux législations locales sur les quarantaines promettent d'être compliquées, avec des équipes qui voyagent en permanence et franchissent des frontières chaque semaine.
«La DSV respectera les consignes légales dans la mesure de ses moyens», assure Wolfgang Maier, qui estime à 1,2 million d'euros pour l'hiver le prix de la logistique à mettre en place pour faire réaliser des tests aux équipes allemandes avant chaque épreuve.