Présent à Crans-Montana pour les deux descentes de la Coupe du monde féminine, Urs Lehmann est revenu sur la magnifique moisson des skieuses et skieurs suisses aux JO de Pékin. Le président de Swiss-Ski est logiquement plus que satisfait. Interview.
Après les Jeux olympiques, on imagine que ça fait plaisir de retrouver le public suisse...
«C’est magnifique. Ce qu’on a vécu à Pékin, c’était quelque chose d’extraordinaire. Puis, notre appel pour Fanny (Smith) a encore été positif, donc on a même 15 médailles. Pour Fanny, je suis très très heureux qu’elle remporte sa médaille de bronze. Et maintenant, venir ici en Suisse, être à la maison avec les amis, la famille, permettre aux athlètes de se présenter, il n’y a rien de plus joli.»
Est-ce qu’avant les JO vous auriez misé sur une telle moisson pour le ski ? Vous avez été surpris ?
«Non, on espère et on travaille toujours. On savait que les athlètes étaient en bonne forme. La dernière fois, en 2018, on avait fait 13 médailles. Ça veut dire qu’on savait que ça pouvait être possible, mais il faut toujours le faire avant tout. L’équipe a livré la marchandise, c’est des moments extraordinaires pour le sport suisse.
Certaines athlètes ont dit la veille des courses de Crans-Montana qu’elles avaient encore la tête à Pékin. Est-ce qu’à Swiss-Ski, vous surfez encore sur cette euphorie ?
«Je pense que c’est normal. On a toujours dit qu’il fallait profiter de la journée, avoir du plaisir et essayer de se reconcentrer. Mais c’est normal qu’avec 7 médailles d’or, ça change quand même la vie. Et ce n’est pas tellement facile de se libérer la tête en une semaine.»