«Nous avons fait un reset à la pause...» Marco Schällibaum l’avoue sans détour. Yverdon, victorieux sur le fil (2-1) à Lausanne dimanche en Super League, n’a pas été dans le match lors d’une première mi-temps à sens unique. Le discours était bien différent chez Ludovic Magnin, coach du LS.
«Nous avons eu la chance d’égaliser juste avant la mi-temps. Après, ce fut bien mieux, poursuit l’entraîneur d’Yverdon. Le banc a fait la différence. Mes joueurs ont, également, eu le mérite d’y croire jusqu’à la dernière seconde.»
Avec cette première victoire de la saison en Super League, c’est surtout un immense sentiment de fierté que pouvaient ressentir Marco Schällibaum et ses joueurs. La conviction aussi que la Super League est un championnat qui leur permettra également d’exprimer toutes leurs qualités.
Dans le camp lausannois, le discours sonnait autrement. «Aujourd’hui, nous avons vu une équipe qui a joué au foot et qui a dominé. Et une autre qui a gagné, lâche un Ludovic Magnin bien amer. La chance n’était pas de notre côté. Il faut accepter le fait que le football puisse parfois être bien cruel.»