Joël Schmied «Quand je suis arrivé, il fallait trois terrains pour s'entraîner»

miho, ats

23.8.2024 - 14:10

Joël Schmied (25 ans) porte le brassard de capitaine du FC Sion en l'absence sur blessure de Reto Ziegler. Arrivé en Valais en 2021, le défenseur central est heureux de la transformation entreprise dans son club. Il l'a dit à Keystone-ATS.

Super League : Joël Schmied prend ses responsabilités à Sion

Super League : Joël Schmied prend ses responsabilités à Sion

Le défenseur de 25 ans vit sa 4e saison avec le club sédunois. Capitaine en l'absence de Reto Ziegler, le Bernois confirme son excellent saison passée et est prêt à aller loin avec le FC Sion.

23.08.2024

Keystone-SDA, miho, ats

Le FC Sion a pris un excellent départ pour son retour en Super League, avec neuf points en quatre matches. Vous attendiez-vous à de tels résultats ?

«Attendre n'est pas le bon mot. Nous avons bien travaillé durant la préparation. Et le fait que l'équipe soit plus ou moins la même que la saison dernière est sans doute bénéfique. Quand cinq ou dix nouveaux joueurs arrivent, il faut les intégrer.»

Contrairement à un passé pas si lointain, le calme et la constance semblent de mise dans le club. Vous avez vécu la relégation puis la remontée. Comment voyez-vous les choses ?

«Quand je suis arrivé, il y avait 40 à 50 joueurs sous contrat, il fallait trois terrains pour s'entraîner! Maintenant, un seul suffit. Je suis heureux de voir que le club a pris cette direction. Avoir des joueurs formés en Suisse et compléter l'effectif avec des éléments de qualité provenant de l'étranger, c'est une base importante. En plus, il y a une certaine constance avec l'entraîneur, qui reste plus qu'un an, et c'est important. On peut ainsi se donner la confiance et le temps qui sont nécessaires pour avoir du succès à moyen et long terme.»

Comment s'est passé ce changement de philosophie ?

«C'est arrivé avec Didier Tholot. La relégation en Challenge League a fait très mal, c'est clair, mais d'un autre côté elle a été importante. Sion avait engagé beaucoup de joueurs de classe sur le papier, mais qui n'ont pas prouvé sur le terrain. La relégation a permis de miser sur des éléments ambitieux, disciplinés et professionnels. Nous n'avons pas de grands noms dans le cadre et pourtant cela fonctionne bien. Avant, on a eu des noms connus venus de grands clubs, et pourtant on jouait contre la relégation.»

Didier Tholot doit avoir le record de longévité sur le banc sédunois. Qu'est-ce qui le caractérise ?

«Tholot est un entraîneur orienté défensivement, alors qu'il était attaquant quand il jouait. Il met beaucoup l'accent sur l'aspect défensif, sur l'organisation. S'il nous manque quelque chose, c'est plutôt la pression vers l'avant et trouver des solutions en attaque.»

Lors de votre premier match comme capitaine, vous avez retrouvé un visage connu en face, non ?

«Ma soeur a épousé David von Ballmoos l'an passé, et ils sont ensemble depuis 14 ans, donc je le connais depuis longtemps. Quand on s'est retrouvé dans le rond central en tant que capitaine de nos équipes, on a dû sourire. Pour moi en tant que Bernois, ce match au Wankdorf était spécial. Cela a été d'autant plus beau de gagner avec le brassard.»

Vous affrontez samedi Grasshopper, actuel dernier. Les trois points sont-ils budgétés ?

«Sur le papier, je dirais malgré tout que nous sommes les outsiders, comme on vient de remonter. Mais nous n'en sommes pas moins motivés et prendre les trois points constitue notre objectif.»