L'année 2018 de Super League a été marquée par le titre des Young Boys qui ont mis fin à l'hégémonie bâloise. Les clubs romands n'ont pas été à la fête. Lausanne est tombé en Challenge League alors que Sion a pu accrocher la 6ème place grâce à un bon deuxième tour.
L'année 2018 a été l'année des Young Boys. Les Bernois ont remporté leur premier titre en championnat depuis 1986. Suite à ce sacre, l'entraineur, Adi Huetter, a quitté le navire jaune et noir pour tenter l'aventure en Bundesliga à l'Eintracht Francfort. Ce départ n'a pas du tout enraillé la formidable machine à gagner bernoise.
Ci-dessous un extrait de la rétrospective 2018 du football helvétique. Vous pouvez visionner la vidéo dans son intégralité sur notre chaine Youtube Teleclub Romadie:
Pour preuve, avec Gerardo Seoane à la barre, les coéquipiers de Steve von Bergen continuent d'éclabousser le championnat de Super League. Ces derniers ont même battu la Juventus en Ligue des Champions. Une victoire prestigieuse qui n'a pas empêché les pensionnaires du Stade de Suisse de connaître l'élimination. Cet automne européen restera cependant une formidable aventure pour une équipe relativement jeune.
La renaissance des joueurs de la capitale coïncide avec le déclin du FC Bâle. Les Rhénans ont connu trois entraîneurs durant cette année (Wicky, Frei et Koller) sans réels changements. Un constat s'impose: le FC Bâle ne boxe plus dans la même catégorie que les Young Boys.
En Suisse romande, malgré une campagne de transferts qui avait fait beaucoup de bruits, le Lausanne-Sport n'a pas pu conserver sa place dans l'élite. Un coup dur pour les nouveaux actionnaires du LS. De son côté, le FC Sion a, une nouvelle fois, connu une valse d'entraîneurs durant l'année écoulée (Gabri, Jacobacci, Yakin). Si Maurizio Jacobacci a permis aux Sédunois de prendre la 6ème place au prix d'un bon deuxième tour, il n'a pas passé l'automne. Murat Yakin a alors été choisi par Christian Constantin pour remplacer le technicien bernois.
Enfin, en Challenge League, Neuchâtel Xamax a remporté le championnat ce qui lui a permis de faire le grand saut dans l'élite. Une belle récompense pour les hommes de Michel Decastel. Cependant, l'apprentissage du tout haut niveau se fait péniblement pour les Neuchâtelois qui occupent la place de lanterne rouge.