Yverdon Sport évoluera bien en Super League la saison prochaine. La Commission des licences de la Swiss Football League a en effet officiellement confirmé la licence II accordée initialement fin avril au vainqueur du championnat de Challenge League.
Le club du Nord vaudois peut donc remercier Neuchâtel Xamax et les autorités neuchâteloises, qui ont accepté de mettre la Maladière à disposition d'Yverdon pour ses premiers matches à domicile de la saison 2023/24. Le temps que le Stade municipal d'Yverdon soit mis en conformité par le biais de travaux, soit d'ici la fin septembre.
«La Municipalité confirme que la Ville est en capacité de mettre aux normes le Stade municipal pour le 23 septembre prochain», souligne la Municipalité d'Yverdon-les-Bains dans un communiqué, remerciant «d'ores et déjà les entreprises qui se sont engagées à effectuer ces travaux.»
Yverdon Sport avait en effet dû trouver une solution de rechange après que le Canton du Valais avait refusé de «prêter» Tourbillon. Cette décision avait «constitué une modification importante de la situation, conduisant à l'ouverture d'une procédure de confirmation de licence», rappelle la SFL dans son communiqué. Pour rappel, Yverdon avait obtenu la licence II en première instance.
La meilleure solution
La Municipalité d'Yverdon-les-Bains estime dans son communiqué que «la solution neuchâteloise s'est imposée comme la meilleure notamment du point de vue sécuritaire, compte tenu de la présence de trois clubs vaudois en Super League. Elle évitera une trop grande sollicitation des forces de l'ordre à certaines dates (...), au détriment d'autres missions policières.
La solution de repli neuchâteloise n'était pourtant pas la seule. La Ville de Lausanne et le Lausanne-Sport avaient ainsi également proposé d'accueillir temporairement Yverdon-Sport, apprend-on dans le communiqué de la Municipalité. Tout comme Bienne ainsi que la Ville de Berne et les Young Boys.
Cette décision de la commission des licences entérine par ailleurs définitivement la relégation sportive du FC Sion. Son président Christian Constantin avait assuré qu'il n'attaquerait pas une telle décision. Reste à savoir s'il tentera d'obtenir des réparations financières, comme il l'avait laissé entendre.
