Soumis à un régime de surveillance quasi-carcéral pour avoir été en contact avec Benoît Paire dans la bulle sanitaire de l'US Open, Grégoire Barrere préfère s'en amuser: les mesures de sécurité qui lui sont imposées lui donnent l'impression de vivre comme une superstar, un Roger Federer.
«Je suis passé d'un «inconnu en Grand Chelem» à «j'ai l'impression d'être Roger (Federer)», a confié le Français en conférence de presse après sa qualification pour le 2e tour. Il n'a encore jamais atteint le 3e tour d'un Majeur.
«J'ai ma voiture particulière, j'ai des gardes du corps pour aller m'entraîner, j'avais un garde du corps à côté de mon coach pendant mon match. Ils nous ont mis dans une pièce écartée: ce n'est pas comme une loge, mais presque. J'ai l'impression d'être dans la peau d'un Top 5» mondial du tennis, a ajouté le joueur qui pointe au 93e rang de l'ATP.
«Au début, c'était compliqué, mais de toutes façons je n'ai pas le choix, il faut accepter. Je préfère en rigoler. Je ne vais pas pleurer, je suis juste contant de pouvoir jouer», a-t-il conclu.
Grégoire Barrere et plusieurs autres joueurs, dont ses compatriotes Kristina Mladenovic, Adrian Mannarino, Edouard Roger-Vasselin et Richard Gasquet, ont été contraints à accepter des mesures sanitaires particulièrement drastiques s'ils voulaient participer à l'US Open pour avoir été en contact avec Benoît Paire qui a été exclu du tournoi pour un test positif au Covid-19.