Dans son podcast, Boris Becker est revenu sur ses déboires conjugaux qui avaient défrayé la chronique après ses adieux au tennis à Wimbledon en 1999.
Dans son podcast intitulé "Le cinquième set", Boris Becker s'est confié sur la "Besenkammer-Affäre" (littéralement "L'affaire du placard à balais") qui avait secoué sa vie privée en 1999.
Alors qu'il venait de faire ses adieux au monde du tennis en disputant son dernier match à Wimbledon, la légende allemande avait défrayé la chronique après eu une brève aventure le jour même avec la mannequin Angela Ermakova dans les escaliers d'un restaurant. Cette relation d'un soir avait donné naissance à une petite fille, Anna, qui est également devenue mannequin. Problème, le sextuple vainqueur en Grand Chelem était marié à cette époque-là avec l'actrice allemande Barbara Becker.
"Je venais de jouer mon dernier match professionnel à Wimbledon (ndlr : défaite en 8es de finale contre Patrick Rafter) et j'étais émotionnellement bouleversé", s'est alors souvenu l'homme de 53 ans, selon les propos relayés par la presse allemande et le "Blick". Pourtant, conscients de l'instabilité affective de ce dernier, ces proches avaient tenté de le dissuader de sortir avec son équipe le soir de son élimination du tournoi londonien.
"J'étais assis sur la terrasse en train de discuter avec ma mère Elvira, et elle ne voulait pas que je sorte parce qu'elle me connaît bien et sait qui je suis", a-t-il raconté. "Ne fais pas d'erreurs, reste là", lui aurait alors dit sa mère. "Elle me connaissait depuis 32 ans et savait que si jamais je perdais mon sang-froid, je pourrais sauter très loin. Et c'est ce qui s'est passé cette nuit-là."
À cause de cet écart conjugal, "Boum-Boum" avait détruit son mariage et s'était finalement séparé de Barbara en 2001. "J'ai bien sûr perdu mon mariage. C'était le prix à payer, c'était une erreur", a reconnu Boris Becker. Avant toutefois d'affirmer qu'il avait depuis tenté de recoller les morceaux : "20 ans plus tard, nous sommes vraiment une famille soudée. Le fait que cela se soit passé ainsi est peut-être notre plus grand triomphe."