«Bourreau» de Roger Federer en 2013 au deuxième tour de Wimbledon, Sergiy Stakhovsky a lâché à Tennis World un aveu qui décrit bien le poison de la corruption dans le tennis.
Deux hommes l'ont ainsi approché en janvier 2009 pour lui proposer 100'000 dollars s'il perdait son match de premier tour de l'Open d'Australie contre Arnaud Clément.
Battus par le Français après avoir pourtant mené deux manches à rien, l'Urkrainien a refusé cette proposition. Il a ensuite demandé à la Tennis Integrity Unit (TIU), l'instance chargé de lutter contre la corruption dans le tennis, si elle était prête à protégé sa famille s'il dénonçait publiquement cette tentative de fraude.
«Les deux hommes qui m'ont approché n'étaient que des pions, dit-il. Les personnes qui étaient derrière eux sont très dangereuses.» La TIU n'a pas pu lui garantir une protection adéquate.