Le Serbe Novak Djokovic a souligné qu'il ne pourrait sans doute jamais oublier l'épisode de son expulsion du pays il y a un an, en raison de sa non vaccination contre le Covid-19.
Toutefois, il a exprimé sa volonté «d'aller de l'avant» au moment de commencer sa saison 2023 dans ce pays.
Djokovic est arrivé mardi à Adelaïde, où il doit disputer son premier tournoi de l'année avant de tenter de remporter un 22e titre du Grand Chelem lors de l'Open d'Australie à Melbourne (15-29 janvier), ce qui lui permettrait d'égaler le record de Rafael Nadal.
Il s'agit de la première visite du Serbe sur l'île continent depuis son expulsion en janvier dernier au terme d'un feuilleton judiciaire, et «Djoko» est revenu jeudi sur ce sombre épisode lors de sa première rencontre avec la presse locale.
«Cela fait partie des choses qui ne vous lâchent pas, qui restent en vous pour, je suppose, le restant de vos jours», a admis le joueur de 35 ans, en marge d'une session d'entraînement à Adelaïde. «Comme je l'ai dit, je n'avais jamais connu une chose pareille, et j'espère ne plus jamais y être confronté», a-t-il ajouté.
Bon accueil
Mais, «évoquant une expérience de vie», Novak Djokovic a aussi exprimé le souhait «d'aller de l'avant», en relevant notamment le bon accueil qui lui avait été fait jusque-là.
«Cela fait seulement deux jours que je suis ici mais (...) tout le monde a été très plaisant, extrêmement gentil avec moi», a-t-il relevé.
«Je me suis toujours senti très bien en Australie, j'ai toujours joué mon meilleur tennis et j'y ai été beaucoup soutenu, alors j'espère vivre un autre grand été austral», a ajouté le Serbe, qui a déjà remporté à neuf reprises l'Open d'Australie.
Le Serbe a terminé 2022 à la 5e place mondiale, après une saison tronquée en raison de son statut de non vacciné. Il l'avait débutée en tentant de contourner l'obligation vaccinale alors en vigueur en Australie avec une dérogation jugée injustifiée par les autorités australiennes. Cet épisode lui avait valu d'être expulsé du pays après un séjour dans un centre de rétention, des critiques de la classe politique locale et un recours en justice.
Novak Djokovic avait également écopé d'une interdiction de territoire de trois ans, mais cette mesure a été levée à la faveur d'un changement de gouvernement en Australie dans le courant de l'année.