US Open Fin du conte de fées pour Dominic Stricker

ATS

4.9.2023 - 06:16

Dominic Stricker (ATP 128) ne gagnera pas un... septième match de rang à l’US Open. Issu des qualifications, le Bernois est tombé en huitième de finale devant Taylor Fritz (no 9).

Keystone-SDA, ATS

«Bourreau» du no 7 mondial Stefanos Tsitsipas au deuxième tour après avoir écarté une balle de match au deuxième tour des qualifications, Dominic Stricker s’est incliné 7-6 (7/2) 6-4 6-4 devant l’Américain dans ce huitième de finale. Face à un adversaire qui n’avait égaré que treize jeux lors de ses trois premiers matches, le gaucher a offert la réplique espérée. Surtout, il a eu sa chance dans la première manche. Mené 5-3, il pouvait recoller au score avant de bénéficier de deux balles de break à 5-5 15-40 qui lui auraient permis de prendre la main.

Au deuxième set, Taylor Fritz écartait une balle de 3-1 avant de signer le break au jeu suivant. Au troisième, Dominic Stricker tenait le choc jusqu’à 4-4 avant de s’incliner sur la première balle de match après 2h12’ de jeu. Taylor Fritz défiera Novak Djokovic mardi en quart de finale, son premier à New York. L’autre quart de finale de ce bas du tableau sera un derby américain entre Frances Tiafoe (no 10) et Ben Shelton (ATP 47).

«J'ai adoré»

«J’ai vraiment adoré l’ambiance autour de ce match !» Au micro de la SRF, le Bernois ne pouvait masquer une certaine émotion. «Il y avait 14'000 spectateurs. Même si je sais bien qu’ils étaient venus pour voir Taylor Fritz gagner, je pense qu’ils ont apprécié mon jeu, glisse le Bernois. Ce furent trois sets très intenses. Ils se sont joués sur des détails. Taylor Fritz est très fort. Quant à moi, j’ai eu la chance de très bien servir.»

Dominic Stricker ne rentrera pas en Suisse les mains vides. Avec un chèque de 284'000 dollars et une 87e place lors du prochain classement ATP, le Bernois de 21 ans peut croire que cette quinzaine va tout changer pour lui. Sa présence dans le top 100, il est le treizième joueur suisse de l’histoire à le rejoindre, le dispense ainsi désormais de batailler dans la jungle des challengers où son talent s’est parfois égaré. «La route qui se profile devant moi s’annonce très belle», lâche le Bernois.