Vainqueur de ses deux tours des qualifications, Grigor Dimitrov a chuté sur le premier obstacle du tableau principal au Geneva Open.
Le Bulgare, retombé à la 47e place mondiale, a gâché une belle entame de match face à l'Argentin Federico Delbonis (ATP 84) pour finalement s'incliner 1-6 6-4 6-2.
Le vainqueur du Masters 2017 a, l'espace d'un set, retrouvé le brio et la légèreté qui avaient fait de lui l'avenir du tennis. Ce premier set survolé 6-1 en 22 minutes (il y avait 5-0 après 15 minutes de jeu), en passant en revue toute une panoplie de coups maîtrisés et décisifs.
Toutefois, comme souvent depuis de longs mois, la machine s'est enrayée, sous les yeux incrédules du coach Radek Stepanek (son autre entraîneur, Andre Agassi, n'était pas dans les tribunes). Il est vrai que Delbonis, après avoir touché le fond, a eu le mérite de remonter en surface. Mais impossible de ne pas penser que Dimitrov a fait l'essentiel du travail pour permettre à l'Argentin d'empocher la deuxième manche et, ainsi, prendre le contrôle des opérations.
«Je n'étais pas focalisé sur les résultats, ici à Genève, mais sur les nouveautés que je veux introduire dans mon jeu, dans mon positionnement sur le court, a expliqué Dimitrov. Cette semaine, durant laquelle j'ai joué et me suis entraîné tous les jours sauf un, a été très positive, très honnêtement.»
En pur terrien qu'il est, Delbonis est patiemment venu à bout de son adversaire, se rappelant aux souvenirs d'un public genevois qui l'avait vu éliminer Stan Wawrinka en quart de finale de l'édition 2015. Résistant aux attaques de Dimitrov, il a surgi du bois pour mener 3-1 dans l'ultime set et ne plus être rejoint ensuite.
A noter l'élimination, en 8e de finale du double, du Genevois Johan Nikles. Associé à l'ancien no 1 mondial de la spécialité, le Serbe Nenad Zimonjic (âgé de bientôt 43 ans), il s'est incliné 6-4 6-2 face au duo Cristian Garin (CHI)/Juan Ignacio Londero (ARG).