Stan Wawrinka a lancé mercredi une guerre des mots avec les organisateurs du Geneva Open, lesquels ont fermement répliqué jeudi.
Stan Wawrinka a, contre toute attente, allumé une mèche mercredi face aux médias
Photo: KEYSTONE/ALAIN GROSCLAUDE
Le Vaudois venait de s'incliner contre Damir Dzumhur. «Il a parlé sous le coup de la frustration», pensent les organisateurs du Geneva Open.
Photo: KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI
Des déclarations qui ont «agacé» le directoire du Geneva Open (ici à gauche le directeur du tournoi Thierry Grin à côté du président du sponsor principal Eric Sturdza à droite)
Photo: KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI
Stan Wawrinka a, contre toute attente, allumé une mèche mercredi face aux médias
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Le Vaudois venait de s'incliner contre Damir Dzumhur. «Il a parlé sous le coup de la frustration», pensent les organisateurs du Geneva Open.
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Des déclarations qui ont «agacé» le directoire du Geneva Open (ici à gauche le directeur du tournoi Thierry Grin à côté du président du sponsor principal Eric Sturdza à droite)
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«Mais le tournoi existera-t-il l'année prochaine? C'est la question...» Stan Wawrinka a déterré la hache de guerre avec les organisateurs du Geneva Open, quelques minutes après son élimination. Une attitude qui «agace» le directoire du tournoi genevois que Keystone-ATS a rencontré jeudi.
«C'est presque insultant envers la Ville de Genève et tout le staff qui travaille dur», s'insurge Gerard Tsobanian, organisateur du Geneva Open. «Surpris» par la saillie du Vaudois la veille, le bras droit du copropriétaire Ion Tiriac exhorte Wawrinka «à ne pas se mêler de nos affaires puisque nous ne nous mêlons pas de sa carrière».
Le no 27 mondial avait sorti le premier l'artillerie lourde une grosse demi-heure après avoir subi la loi de Damir Dzumhur. «Pour l'instant, j'ai entendu qu'il y avait beaucoup de points d'interrogation au sujet de la tenue du Geneva Open en 2020», avait-il affirmé devant les médias.
Un hypothèse de la disparition du tournoi démentie avec force par Gerard Tsobanian. «Nous n'en discutons même pas! Les propriétaires Ion Tiriac et Rainer Schüttler ont consenti un investissement au départ, bien sûr, et là nous sommes dans une phase où il s'agit de poser des bases solides pour faire fructifier cet investissement. Evidemment, il y a de meilleures années que d'autres mais, vous savez, M. Tiriac n'a pas la réputation d'entreprendre des choses juste pour la forme. Quand il achète un tournoi, c'est pour en faire un grand événement. Nous ne sommes pas venus ici pour faire un essai.»
Et de préciser que l'accord avec le sponsor-titre, un établissement bancaire, est confirmé pour 2020. «Tout comme celui avec le Tennis Club de Genève, qui a déjà garanti qu'il remettrait à disposition ses installations», ajoute Alain Tripod, le président du TCG. Il en est de même concernant l'entente avec la Ville de Genève, comme l'a confirmé le Maire Sami Kanaan à Keystone-ATS.
