Daria Kasatkina, 19e joueuse mondiale, a annoncé lundi qu'elle mettait un terme anticipé à sa saison, rejoignant d'autres figures du tennis dans la critique d'un calendrier «trop exigeant».
«Je suis à bout, je ne peux plus continuer», écrit l'Australienne dans un message publié sur le réseau social X. «J'ai besoin d'une pause. Une pause par rapport à la routine monotone du circuit, aux valises, aux résultats, à la pression, aux mêmes visages (désolée les filles)», énumère Kasatkina, lauréate de huit titres sur le circuit WTA à 28 ans.
Avec des tournois programmés onze mois sur douze, et une participation obligatoire aux plus importants d'entre eux, «le calendrier est trop exigeant».
«Mentalement et émotionnellement, j'ai atteint un point de rupture, et malheureusement je ne suis pas la seule» dans ce cas, a insisté la droitière née en Russie et devenue Australienne début 2025.
Ex-membre du top 10, Kasatkina n'a plus atteint les quarts de finale d'un tournoi du circuit principal depuis le WTA 500 d'Adelaide en janvier. Son cri d'alarme sur la lourdeur du calendrier rejoint celui de la N.2 mondiale Iga Swiatek, qui a récemment averti qu'elle pourrait renoncer à certains tournois obligatoires, tout comme la N.3 mondiale Coco Gauff.
La Chinoise Zheng Qinwen (10e) s'est distinguée de ses rivales: «Les plus forts survivent», a fait valoir la championne olympique des Jeux de Paris. La question du calendrier est également posée sur le circuit masculin, avec en particulier l'abandon du N.2 mondial Jannik Sinner, vaincu par les crampes dimanche au 3e tour du Masters 1000 de Shanghai où le N.1 mondial Carlos Alcaraz a renoncé à jouer en raison de «problèmes physiques».