Stan Wawrinka veut toujours y croire. Malgré le temps qui passe et l'implacable réalité des chiffres – trois victoires contre dix défaites depuis son retour aux affaires –, le Vaudois, affirme qu'il peut encore à 37 ans réussir quelque chose de grand sur les courts.
Au soir de son abandon au premier tour de l'US Open contre le lucky loser Corentin Moutet sur un court annexe de Fluhing Meadows indigne de l'ancien vainqueur du tournoi qu'il est, Stan Wawrinka se refusait de tirer la prise.
Son discours accusait une sorte de décalage après une telle défaite. On le pensait abattu. Il est apparu plus volontaire que jamais. Il a annoncé, ainsi, son intention de disputer encore six tournois cette année pour concrétiser enfin le travail qu'il dit abattre à l'entraînement.
«Je suis toujours capable de bien jouer au tennis. Je sens que je progresse tous les jours à l'entraînement depuis mon retour au jeu, lance-t-il. Je peux vraiment sortir du bon tennis pendant deux ou trois heures. Mais avec les défaites qui s'enchaînent, je commence à douter. La confiance n'est pas là. Je suis le premier attristé par cette situation. Même si ma fin de carrière approche, je sens en moi que je peux à nouveau gagner des grands matches.»
Le Vaudois se donne encore deux à trois ans avant de ranger sa raquette. Forfait à Genève et à Gstaad, on l'attend en premier lieu en octobre prochain à Bâle. Le soutien de «son» public peut agir comme un déclic. Il faut l'espérer pour que la fin de sa carrière ne ressemble pas à un hiver sans fin.