La Tchèque Barbora Krejcikova, 32e mondiale, a remporté samedi à Wimbledon son deuxième titre du Grand Chelem en battant en finale l'Italienne Jasmine Paolini (7e) 6-2 2-6 6-4.
Krejcikova, 28 ans, avait remporté Roland-Garros en 2021. Ancienne N.2 mondiale, elle retrouvera lundi la 10e place du classement.
Quant à Paolini, elle a ainsi perdu sa deuxième finale majeure d'affilée après Roland-Garros où elle avait été nettement dominée par Iga Swiatek. Elle sera 5e mondiale lundi, son meilleur classement.
Krejcikova devient ainsi la première joueuse tchèque à remporter deux titres du Grand Chelem en simple dans deux Majeurs différents.
Paolini, première Italienne à jouer la finale à Wimbledon, est aussi la cinquième joueuse depuis 1999 et la première depuis Serena Williams en 2016 à enchaîner les finales à Roland-Garros et Wimbledon.
Départ canon
Samedi dans le premier set, Krejcikova a immédiatement pris le match en mains avec un break confirmé pour mener 2-0.
A 0/30 sur son second service, Paolini a enfin semblé trouver un début de solution: elle a marqué trois points d'affilée, mais a encore dû sauver deux balles de break avant de finalement sauver sa mise en jeu.
Ce n'était que partie remise puisque la Tchèque a réussi le double break un peu plus tard pour mener 5-1.
Avec le soutien appuyé du public, Paolini s'est accrochée, mais n'a pu refaire son retard dans cette première manche où elle a été complètement dominée.
Etonnamment, c'est Paolini qui a pris les devants d'entrée dans la deuxième manche avec un break pour se détacher 3-0.
Krejcikova est comme tombée dans une forme d'apathie dont a profité parfaitement l'Italienne.
Paolini en tête dans l'ultime set
En difficulté sur son service, la Tchèque a tenté par moments de redevenir plus agressive, de changer de rythme, de monter au filet, mais a commis trop de fautes et laissé Paolini égaliser à un set partout sur un double break.
L'Italienne a donc entamé la manche décisive sur son service pour faire la course devant.
Mais elle a craqué dans le septième jeu en offrant le break à son adversaire sur une double faute.
Son adversaire tchèque a fini par conclure sur sa troisième balle de match et en ayant sauvé deux balles de débreak.