Affaire Jannik Sinner Nick Kyrgios enfonce le clou : «Cette histoire pue à plein nez»

Syl Battistuzzi

16.10.2025

Jannik Sinner a fait son retour sur le circuit du tennis depuis longtemps, mais le scandale entourant son contrôle antidopage positif continue de perturber Nick Kyrgios. L'Australien continue ainsi d'attaquer l’Italien dans un podcast.

Nick Kyrgios ne croit pas à l'innocence de Jannik Sinner.
Nick Kyrgios ne croit pas à l'innocence de Jannik Sinner.
Keystone

Syl Battistuzzi

L'année dernière, l'annonce du contrôle positif de Jannik Sinner à un stéroïde interdit à deux reprises en mars 2024 avait provoqué un séisme dans le monde du tennis. L’Italien ayant pu prouver qu'il n'avait pas agi intentionnellement et qu’il n'était pas en faute, l'Agence mondiale antidopage (AMA) lui avait infligé une sanction clémente.

Pour mémoire, il avait accepté une suspension de trois mois pour négligence, alors qu’une sanction allant d'un an et demi à deux ans était évoquée. Si cela a empêché le numéro 1 mondial de l’époque de participer aux tournois ATP d'Indian Wells, Miami, Monte-Carlo et Madrid, Sinner avait pu reprendre la compétition à Roland-Garros.

Le fait que ce dernier n'ait pas été suspendu davantage n'avait pas été bien accueilli. Nick Kyrgios, en particulier, avait lancé une pique virulente sur X (anciennement Twitter) : «Ridicule, que ce soit accidentel ou intentionnel.» Il avait ajouté : «Il est contrôlé deux fois pour une substance interdite. Il devrait être suspendu deux ans.» Kyrgios avait qualifié ce moment de «triste pour le tennis».

Lorsque Sinner a fait revenir son préparateur physique Umberto Ferrara - qui aurait acheté la Trofodermin, un produit interdit - dans son équipe, Kyrgios s'est emporté : «Il a récupéré le même médecin. Nous avons été dupés, mesdames et messieurs».

Sinner est-il protégé par l'ATP ?

Dans le podcast «Unscripted», animé par le rugbyman australien Josh Mansour, Kyrgios a réitéré sa position. Il a admis que l'ambiance entre lui et Sinner était glaciale depuis l'affaire de dopage.

Interrogé sur la façon dont Sinner a pu échapper à des sanctions majeures, Kyrgios a répondu : «Il était le numéro un mondial. C'est sans aucun doute un joueur incroyable qui marquera ce sport, avec Alcaraz, pour les 10 à 15 prochaines années. Ils (ndlr : l’ATP) essaient manifestement de le protéger dans une certaine mesure.»

Lorsqu'on lui demande s'il existe un traitement de faveur dans le monde du tennis, Kyrgios a répondu de manière énigmatique : «Le CEO (ndlr : Massimo Calvelli, à l’é.poque de l’affaire) et toutes les personnes importantes de l'ATP sont italiens...» Pour le joueur de 30 ans, il n’y a aucun doute : «Toute cette histoire pue à plein nez.»

Le finaliste de l’édition 2022 à Wimbledon a expliqué dans le podcast pourquoi cette affaire de dopage le préoccupait tant. Lui-même ne pourrait jamais s'imaginer prendre des produits illicites. «Je veux mériter chaque succès», a affirmé Kyrgios.

Notice sur l’IA : cet article a été traduit de l’allemand à l’aide de l’intelligence artificielle et adapté par la rédaction romande de blue News (nl).