L'Australie s'est qualifiée pour la finale de la Coupe Davis aux dépens de la Finlande, après le 2e point apporté par Alex De Minaur (12e mondial), vainqueur 6-4 6-3 d'Emil Ruusuvuori (69e) à Malaga.
Dimanche, elle affrontera la Serbie de Novak Djokovic ou l'Italie de Jannik Sinner.
En habitués, les Australiens vont disputer la 49e finale de leur histoire dans cette épreuve qu'ils ont remportée 28 fois, soit quatre sacres de moins que les Etats-Unis. L'an passé, déjà en Andalousie, ils avaient chuté sur la dernière marche face au Canada.
«Ce n'est pas trop mal d'atteindre une autre finale. Pour nous, cette coupe est une priorité, nous faisons tout notre possible pour représenter l'Australie, avec fierté et passion», a commenté De Minaur.
Après avoir frôlé l'élimination au tour précédent face à la République tchèque (2-1), l'Australie s'est montrée plus autoritaire face à la Finlande, qui avait éliminé en quart de finale les Canadiens, tenants du titre.
Le point décisif a été apporté dès le second simple par Alex De Minaur (12e mondial), qui a fait respecter la logique du classement ATP, en s'imposant 6-4 6-3 aux dépens d'Emil Ruusuvuori (69e).
Ce dernier est pourtant mieux entré dans la partie en breakant d'entrée. Un avantage de courte durée, car l'Australien, haussant son niveau et le rythme, a enchaîné cinq jeux d'affilée. Ruusuvuori est parvenu à reprendre une fois le service adverse, mais sans pouvoir éviter la perte du premier set.
Djokovic ou Sinner ?
Lors de la seconde manche, De Minaur a encore pris les devants en breakant au 3e jeu, sans jamais ensuite être inquiété sur son engagement. Il en a même fini avec un double-break sur sa première balle de match, en 1h35.
Plus tôt dans l'après-midi, Alexei Popyrin (40e mondial) avait à peine plus bataillé pour vaincre 7-6 (7/5) 6-3 Otto Virtanen (171e).
Ce dernier pouvait s'en vouloir d'avoir manqué de convertir sa seule balle de break, qui était de surcroit une balle de set sur service adverse, à 6-5. Sur quoi, embarqué dans un jeu décisif, il n'a pas pu empêcher Popyrin de saisir à son tour l'occasion d'empocher la première manche.
Au second set, Popyrin a fait le break à 3-2, en réussissant dans ce jeu deux superbes points d'affilée, sortant ce match d'une certaine monotonie, et s'est imposé en 1h30 min.
L'Australie, dont le dernier titre dans la compétition remonte à 2003, aura fort à faire en finale, car le rival qui se dressera sur sa route sera d'un autre calibre, que ce soit la Serbie du no 1 mondial Novak Djokovic où l'Italie du N.4 mondial Jannik Sinner.
Les deux joueurs en grande forme de cette fin de saison vont se retrouver une troisième fois en l'espace de dix jours: aux Masters ATP à Turin, le Serbe avait facilement dominé l'Italien en finale (6-3 6-3), après que ce dernier l'avait battu en match de groupe 7-5 6-7 (5/7) 7-6 (7/2).
Djokovic rêve d'offrir à son pays une deuxième sacre après celui glané en 2010 contre la France. Les Azzurri aussi convoitent un deuxième titre, après une attente longue de 47 ans.