«Rafa m'a sauvé !» Roger Federer le reconnaît spontanément. Sans le coaching de Rafael Nadal, il n'aurait pas battu Nick Kyrgios lors de son premier simple dans cette Laver Cup 2019.
«Rafael est venu me soutenir, dit-il. Me sauver aussi. Son coaching a tout changé. Il m'a parlé clairement. Il a été très direct. Il m'a donné de l'assurance.»
Après l'intervention du Majorquin, Roger Federer est parvenu à faire tourner la rencontre en sa faveur. «La clé était de rester calme au deuxième set. J'ai commis l'erreur de le laisser revenir dans le premier, explique-t-il. Comme Kyrgios a de mieux en mieux servi, il y a eu beaucoup moins d'échanges. Il fallait être à la fois prudent et patient. Je savais que le public pouvait me porter si je parvenais à revenir. Ce fut le cas. Il a été derrière moi. Je lui dois aussi ma victoire.»
La ferveur de Palexpo laissera un souvenir impérissable aux Bâlois. «C'est pour vivre de telle ambiance que je continue à jouer au tennis, lâche-t-il. Je n'ai pas le souvenir d'avoir vécu des moments aussi forts. Si peut-être à Bogota en 2012 lors d'une exhibition contre Jo-Wilfried Tsonga. Là, j'avais eu peur à mon entrée sur le court !» A Genève, ce n'était pas la peur qui dominait mais bien l'émerveillement devant ce public en transe. «Il y a eu sans cesse des vagues mexicaines. J'en ai connu des ola mais pas à un tel point, poursuit-il. Encore une fois, je tiens à le remercier.»