Tel est le message délivré avec force par l'organisateur du tournoi Jean-François Collet.
«Nous nous sommes engagés pour trois ans auprès des autorités, soit jusqu'en 2021, souligne Jean-François Collet. Les premiers retours de la part de nos partenaires sont encourageants. Ils sont prêts à voir plus loin que 2021.»
On le sait, Jean-François Collet et son équipe ont pris le pari de quitter Gstaad après les trois premières éditions du tournoi pour jouer la carte de la convivialité et de la proximité au Tennis Club du Stade Lausanne. «Je crois que les joueuses ont apprécié, dit-il. La WTA aussi. Nous avons la chance d'avoir à Vidy un public qui est à la fois passionné et respectueux. L'atmosphère autour du tournoi tout au long de la semaine fut très agréable. »
La fausse note est venue de la fréquentation du tournoi. Avec une affluence de 12'000 spectateurs sur l'ensemble de la semaine, les organisateurs sont un peu restés sur leur faim. «Ce chiffre s'explique par différentes raisons, souligne Jean-François Collet. Nous avons souffert de la concurrence de la Fête des Vignerons et de températures sans doute excessives pour suivre des matches de tennis. Par ailleurs, nous n'avons pas bénéficié de l'effet Timea.» Comme Stan Wawrinka cette année au Geneva Open, l'élimination de la Vaudoise d'entrée de jeu a été un réel coup dur. Malgré la mauvaise passe qu'elle traverse, elle possède toujours cette faculté d'électriser «son» public.
Avec un budget qui se chiffre entre 2 millions et 2,5 millions de francs contre 3,5 millions à Gstaad, le Ladies Open de Lausanne assume son nouveau statut. Il ne peut plus viser le haut de gamme qui est si prisé dans l'Oberland. Mais ce virage était nécessaire pour bien ancrer le tournoi dans son nouveau site. «Il y a vraiment de la place pour un tournoi WTA à Lausanne, glisse Jean-François Collet. Mais nous savons parfaitement qu'il y a beaucoup de choses à améliorer pour 2020.»