Roland-Garros "Elle était sous la douche, je lui ai dit, on repart à Paris! Elle était folle de joie"

Barman Nicolas / Paris

28.5.2018

De Barcelone à Paris en passant par une victoire contre Tomic et le soutien de sa grand-maman, Marco Trungelliti est revenu en conférence de presse sur ses dernières 48 heures complètement folles et cette belle histoire qui a marqué le début de la quinzaine parisienne. Un vrai moment de bonheur....

La grand-maman et le frère de Marco Trungelliti: Dafne Botta et Andre
La grand-maman et le frère de Marco Trungelliti: Dafne Botta et Andre

"Ma grand-mère était sous la douche et je lui ai dit : "Grand-mère, on repart à Paris! Elle était folle de joie!" explique tout sourire le lucky loser Marco Trungelliti qui s'est offert une victoire pour le moins inattendue au 1er tour de Roland-Garros face à l'Australien Bernard Tomic.

"Beaucoup de vols étaient annulés et il n'y avait pas de trains en France alors la meilleure solution, c'était la voiture. C'était sympa, on a bu des café et on est arrivé vers minuit à Paris, j'ai dormi 5 heures et j'ai gagné mon match !"  décrit encore l'Argentin qui avait effectué le voyage en voiture depuis Barcelone dimanche.

Concernant ce voyage de dernière minute, Marco Trungelliti explique encore que chez eux en Argentine, ces longs trajets sont communs et ne leur font pas peur:  

"Ma grand-mère nous racontait toujours qu'avec son mari, ils décidaient des voyages à la dernière minute. Ils prenaient un café et se décidaient. En Argentine, les distances sont extrêmement longues, on peut faire des kilomètres et des kilomètres sans croiser un village. Ils décidaient donc toujours au dernier moment. C'est ce qu'on a fait aussi!"  

Sa femme, sa grand-mère et... son prochain match

Après avoir parlé de sa chère grand-maman, Marco a fait rire la salle avec ses déclarations sur.... son épouse :  "Ma femme n'a aucune idée de ce qu'est le tennis ! En fait, elle m'a dit qu'elle ne savait même pas que c'était la fin du match jusqu'à ce que tout le monde se mette à applaudir. Mais elle est fantastique. Elle est fantastique..."

Avant de revenir une nouvelle fois sur sa grand-maman et ses émotions: "Ma grand-mère ne regarde jamais les matches, elle ne va jamais sur les courts parce qu'elle est très croyante. Elle aime mieux allumer des petites bougies. Cette fois-ci, elle n'a pas pu parce qu'elle était sur le court! Elle a tenu quand-même tenu pendant deux sets. Au final, je ne sais pas, elle a eu une telle émotion, j'espère qu'elle ne va pas mourir!"

Plus sérieusement, le 190e joueur mondial attend son prochain match contre  l'Italien Marco Cecchinato avec impatience et espère continuer son chemin dans le tournoi mais sans se mettre une grosse pression néanmoins...

"Je pense seulement à gagner mercredi. Pour moi, ça, ce serait une belle récompense, surtout pour mon mental et mon moral. Bien entendu, ça n'arrive pas tous les jours de jouer un deuxième tour en Grand Chelem. Je sais que c'est un joueur qui ne fait pas partie du Top Ten. Donc c'est toujours un peu plus compliqué. Je vais le prendre avec tranquillité mais avec le couteau entre les dents !"

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