Wawrinka
"J'en ai encore sous le pied, encore beaucoup"

ATS

6.1.2020

A la veille d'entamer ce mardi sa campagne 2020 à Doha, Stan Wawrinka ne se fixe aucune limite. Sans mésestimer toutefois une seule seconde le temps qui passe.

Stan Wawrinka: "Mon niveau est assez élevé pour atteindre des objectifs assez élevés..."
Stan Wawrinka: "Mon niveau est assez élevé pour atteindre des objectifs assez élevés..."
Keystone

«J'en ai encore sous le pied. Encore beaucoup. Tant sur le plan physique que mental. J'en suis pleinement convaincu, affirme-t-il. Mais à bientôt 35 ans, je sais que les choses peuvent tourner très vite.»

Même s'il insiste sur cette dernière remarque qui ne fait que traduire une vérité pour un homme contraint de subir à l'été 2017 une double opération au genou, il attaque cette nouvelle année avec l'appétit d'un junior. «Je vise une qualification pour le Masters de Londres. Mais elle sera très difficile à obtenir», lâche Stan Wawrinka qui va se retrouver un peu «seul» cette année sur le Circuit après la retraite de trois de ses camarades de promotion de la volée 1985: Tomas Berdych, Marcos Baghdatis et Nicolas Almagro.

Ce sentiment de voir filer les années, il l'a aussi perçu lors de l'annonce de la fin de carrière des footballeurs Tranquillo Barnetta et Philippe Senderos, tous deux nés également en 1985. «Moi, je suis toujours là», remarque-t-il amusé.

«Les trois ne vont rien lâcher»

2020 ne sera pas sa dernière année sur le Circuit. «Je ne me fixe aucune date pour ma retraite», lâche-t-il. Il brûle de se lancer dans cette grande bataille qui semble si incertaine. «On a vu ces derniers mois plusieurs joueurs capables de gagner des grands titres, explique-t-il. 2020 s'annonce comme une saison très intéressante.»

Mais elle ne sera pas encore, à ses yeux, celle de la relève de la garde. «Je ne pense pas que nous verrons en 2020 un nouveau vainqueur d'un tournoi du Grand Chelem, dit-il. C'est mon sentiment. Les trois (ndlr: Rafael Nadal, Novak Djokovic et Roger Federer) ne vont rien lâcher !»

Triple vainqueur d'un tournoi du Grand Chelem, Stan Wawrinka estime ne pas jouer dans la même cour que le trio maître. «Mon troisième titre remonte à 2016, dit-il. J'ai ensuite subi mes opérations au genou. Il est difficile de comparer mon niveau de jeu actuel avec celui qui était le mien avant ma blessure. Mais je pense que mon niveau est assez élevé pour atteindre des objectifs assez élevés...»

Tête d'affiche avec Andrey Rublev et Jo-Wilfried Tsonga d'un tournoi qui souffre de la concurrence nouvelle de l'ATP Cup, Stan Wawrinka botte presque en touche à l'instant d'évoquer ses espérances pour sa semaine à Doha. «Il n'est jamais évident de jouer son meilleur tennis en début de saison», glisse-t-il.

Mais, finaliste à Doha en 2008 et titré à Chennai en 2011, 2014, 2015 et 2016, le Vaudois a plutôt été à l'aise lors de la première semaine de l'année. «Je peux juste dire que ma préparation d'avant-saison a été bonne. Et que je suis content de mon degré de forme actuel», précise-t-il.

«Un peu tôt pour arrêter une décision»

Après Doha, Stan Wawrinka mettra – en principe – le cap sur Melbourne où l'Open d'Australie frappera ses trois coups le 20 janvier. «Ce qui se passe aujourd'hui en Australie avec les incendies est dramatique. Je n'ai pas plus d'infos que ce qui est écrit dans les journaux sur un éventuel report de l'Open d'Australie, poursuit-il. Je pense qu'il est encore un peu tôt pour arrêter une décision.»

Le Vaudois remarque que l'ATP Cup qui se déroule actuellement à Perth, à Sydney et à Brisbane n'est pas affectée par les feux. «La seule exception fut pour le Challenger de Canberra qui a été déplacé», glisse-t-il. On précisera que la capitale de l'Australie se situe, contrairement à Perth, Melbourne, Sydney et Brisbane, à l'intérieur des terres.

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