Stan Wawrinka (no 24) est-il capable de frapper à nouveau un grand coup à Roland-Garros? La question mérite en tout cas d'être posée après sa démonstration réalisée au 2e tour.
Le Vaudois a écrasé le redouté Cristian Garin (ATP 37) 6-1 6-4 6-0 en 1h40'. En rodage dans un 1er tour conclu en quatre sets face à Jozef Kovalik (ATP 132), le vainqueur de l'édition 2015 est monté d'un cran.
"C'est un des meilleurs matchs que j'ai joué depuis plusieurs mois" déclare le Vaudois. "C'était un match très complet mais, encore une fois, on est à Roland-Garros, j'aime les conditions, je sais comment je peux jouer ici, je sais comment je me suis entraîné. Je me suis poussé pour arriver à jouer comme cela, mais cela n'est qu'un match. Il faut être prêt pour le suivant."
Un service solide
Stan s'est imposé d'entrée en patron face au Chilien, vainqueur de deux tournois sur terre battue cette année (Houston et Munich), signant le break dès le deuxième jeu pour mener 3-0.
Stan Wawrinka s'est, comme dans son premier match, montré extrêmement solide sur son engagement. Il a, ainsi, effacé les quatre balles de break auxquelles il a dû faire face dans le set initial. Il en a notamment écarté trois de manière consécutive alors qu'il menait 3-1 0/40.
L'ex-no 3 mondial a tout de même dû serrer sa garde dans une deuxième manche plus accrochée. Il a signé l'unique break de ce set dans un cinquième jeu crucial, sur sa sixième occasion. Cristian Gain s'est accroché dans ce deuxième set, mais a totalement lâché pris dans la troisième.
"Il faut se concentrer sur nos rêves d'enfant"
Présent pour la 11e fois en 15 participations au stade des 16es de finale à la Porte d'Auteuil, l'ex-no 3 mondial abordera son 3e tour face à à Grigor Dimitrov (ATP 46) en pleine confiance. Il n'a, ainsi, pas perdu le moindre jeu de service dans ses deux premières sorties sur l'ocre parisienne.
"Stanimal" semble avoir retrouvé toute sa confiance et sait parfaitement par où il a passé avant de revenir à son meilleur niveau. "Après mon intervention chirurgicale, il y a eu pas mal de moments douloureux. Cela n'a pas été facile de revenir mais, en fin de compte, je savais pourquoi je le faisais. J'aime le tennis, j'aime le jeu, j'adore jouer sur un court comme aujourd'hui dans un tournoi du Grand Chelem" explique le Suisse qui a encore délivré un beau message en fin de conférence.
"Quand j'étais enfant, mon rêve était de jouer à Roland-Garros. Quand vous avez mal, vous ne savez pas à quel niveau vous allez revenir, il faut alors se concentrer sur nos rêves d'enfant".
