Le no 1 mondial Novak Djokovic, sacré pour la septième fois à Paris, la 40e en Masters 1000 dimanche malgré un «virus à l'estomac», a vécu «une semaine très éprouvante», a-t-il raconté*.
Novak Djokovic, comment avez-vous vécu ce tournoi ?
«Ça a été une semaine très éprouvante. En particulier hors du court, avec ce virus à l'estomac qui m'a pris vraiment beaucoup d'énergie. Pendant trois, quatre jours, ça a été très difficile. Je n'ai pas trop pu manger, peut-être une fois par jour et c'est tout. Sinon tout ce que je mettais dans ma bouche ressortait très vite... Vous avez la tête qui tourne, vous vous sentez déshydraté tout le temps, faible. Aujourd'hui, c'est le premier jour où je sens que c'est derrière moi. Mais j'ai réussi à trouver ce surplus d'énergie quand j'en avais le plus besoin, surtout jeudi, vendredi, et samedi, quand j'étais probablement plus près de perdre que de gagner ces matches. Avec ce qui s'est passé ces six ou sept derniers jours, c'est un de mes titres en Masters 1000 les plus particuliers. Il a plus de poids, plus de valeur. A ce stade de ma carrière, je pense que chaque titre dans un grand tournoi compte double.»
C'est votre 7e titre à Paris et votre 40e en Masters 1000...
«C'est génial, mais c'est déjà derrière moi. Je suis bien sûr très fier de cet accomplissement mais je suis déjà en train de tourner la page. Heureusement ou malheureusement, c'est ce qui fonctionne pour moi, et je pense que c'est la bonne mentalité pour continuer à avancer. Tant que je joue, je veux continuer à gagner et à jouer au plus haut niveau. J'essaie de suivre les statistiques, mais en même temps, je veux pouvoir me tourner vers mon prochain challenge.»
Que doivent se dire vos adversaires, quand ils vous voient gagner même malade ?
«Il faut leur demander. J'ai vraiment essayé de faire de mon mieux cette semaine et je pense que j'ai réussi, compte tenu des circonstances. Est-ce que j'ai joué mon meilleur tennis ? Je ne crois pas. A chaque match, mon niveau n'était pas celui auquel je joue normalement dans les plus grands tournois. Mais c'est une de ces semaines où vous devez juste accepter les circonstances et vous battre pour survivre.»
*Propos recueillis en conférence de presse.