Le tennisman australien Nick Kyrgios a qualifié son compatriote Bernard Tomic d'athlète «le plus haï d'Australie», alors que la discorde entre les deux joueurs s'enflammait à nouveau jeudi.
Absents l'un comme l'autre du tournoi de Roland-Garros commencé dimanche, les deux anciens amis, en froid depuis plusieurs années, s'invectivent régulièrement par médias interposés. Leur querelle a redémarré mercredi soir, Tomic, 29 ans, ayant assuré qu'il était «l'idole» de son cadet quand ils jouaient en catégorie de jeunes.
«Il a toujours été dans mon ombre à nos débuts», a déclaré celui qui est aujourd'hui 418e mondial et dispute seulement des tournois challengers depuis plus d'un an. «C'est pourquoi à chaque fois que quelqu'un lui dit mon nom, il ne peut pas le supporter», a ajouté Tomic. Ce dernier estime enfin que Kyrgios «ne peut pas réécrire l'histoire, ni mes records quand j'avais 16, 17, 18, 19 ans».
Cette sortie fait suite à une première saillie moqueuse de Kyrgios, 27 ans et 76e mondial, qui a demandé à Tomic de «se calmer», arguant qu'il avait amassé «plus d'argent, plus de victoires». L'ancien no 13 mondial a ensuite renchéri sur Instagram: «Hahahaha réécrire l'histoire, tu es l'athlète le plus haï d'Australie, personne ne peut te l'enlever».
Si Kyrgios a toujours eu un comportement fantasque sur le court, Tomic, qui s'est essayé à la télé-réalité, a lui notamment défrayé la chronique en dehors avec de nombreuses altercations ainsi qu'en raison du comportement de son père John.
Malgré de bons résultats dans le passé, les deux joueurs sont globalement perçus comme d'éternels espoirs passés à côté de leur potentiel, luttant désormais pour conserver la motivation nécessaire pour exister sur le circuit ATP.