Le choc des extrêmes dans le groupe «Tokyo» du Masters de Londres a tourné court. Novak Djokovic a cueilli un succès expéditif 6-3 6-2 devant le néophyte Diego Schwartzman (no 8).
Comme Rafael Nadal la veille face à Andrey Rublev, le no 1 mondial a réussi une entame parfaite dans un tournoi qu'il a déjà remporté à cinq reprises. Avec un coup droit d'une précision diabolique, le Serbe s'est détaché dès le milieu de la première manche pour livrer un véritable cavalier seul après avoir toutefois concédé le premier break de la rencontre.
Novak Djokovic sait toutefois que sa tâche sera plus ardue mercredi contre le vainqueur de la rencontre entre Daniil Medvedev et Alexander Zverev. En indoor, Diego Schwartzman ne trouve pas, il est vrai, des conditions favorables pour s'exprimer. Sa sixième défaite en six duels face à Novak Djokovic répond ainsi à une logique implacable.
Même si la relative faiblesse de l'opposition doit tempérer le jugement, Novak Djokovic a témoigné lors de cette entame une tout autre résolution qu'il y a trois semaines lors de sa dernière sortie. A Vienne, le Serbe avait péniblement assuré sa place de no 1 mondial à la fin de l'année avant de perdre sur le score presque irréel de 6-2 6-1 devant l'Italien Lorenzo Sonego en quart de finale. A l'O2 Arena où il brûle de renouer avec la victoire cinq ans déjà après son dernier titre, Novak Djokovic a basculé en mode «guerrier». Celui qui le rend pratiquement invulnérable.
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