La WTA, qui gère le circuit professionnel féminin, a réclamé aux autorités chinoises de pouvoir s'entretenir «en privé» avec la joueuse Peng Shuai. C'est une condition avant un éventuel retour du circuit en Chine, selon un communiqué de l'instance.
La WTA a demandé «à rencontrer – en privé – Peng pour discuter de sa situation», selon ce communiqué. «Nous avons reçu confirmation que Peng était en sécurité et qu'elle bénéficiait de confort, mais nous ne l'avons pas encore rencontrée personnellement», poursuit le texte.
Peng Shuai, lauréate de Wimbledon et Roland-Garros en double, qui aura 37 ans le 8 janvier et aujourd'hui retraitée, a disparu pendant près de trois semaines en 2022 après avoir accusé l'ex-vice Premier ministre Zhang Gaoli, de 40 ans son aîné, d'un rapport sexuel «forcé» lors d'une relation qui a duré plusieurs années.
Le président du CIO Thomas Bach et des journalistes du quotidien sportif français L'Equipe ont pu s'entretenir tour à tour avec la joueuse lors des JO d'hiver de Pékin en 2022, mais la joueuse était chaperonnée. Des vidéos la montrant en public en Chine n'ont pas suffi non plus à lever les doutes sur sa sécurité et ses libertés de mouvement et d'expression.
La WTA avait décidé en décembre 2021 de renoncer à organiser ses tournois automnaux dans ce pays malgré d'énormes enjeux financiers. «Nous restons fermes sur notre position, continuons de penser à Peng Shuai et la WTA continue de travailler à une résolution» de l'affaire, indique encore le communiqué.
ATS