Alors que la saison 2020 est interrompue au moins jusqu'au 13 juillet, les organisateurs du prochain Open d'Australie (janvier 2021) sont prévoyants. Ils imaginent déjà, face au coronavirus, un potentiel huis clos et des mesures de confinement pour les joueurs étrangers.
Ils travaillent, ainsi, sur différents scénarios en fonction de l'évolution de la propagation du coronavirus en Australie et dans le reste du monde. Car le tennis, et c'est bien le problème, est un sport international. Que faire si la situation sanitaire est réglée en Australie mais pas dans d'autres pays d'où viendraient certains joueurs ?
Alors que le gouvernement australien envisage de garder ses frontières fermées après la fin des mesures de distanciation sociale, Craig Tiley, le président de Tennis Australia et directeur de l'Open d'Australie, évoque la possibilité que le tournoi se dispute à huis clos. Ainsi que des règles strictes de confinement concernant tous les joueurs venant de l'étranger, qui pourraient être placés un certain nombre de jours en quarantaine dans des hôtels de Melbourne dès leur arrivée sur le sol australien.
«Avec une telle dépendance aux voyages internationaux, on étudie ce qu'on pourrait avoir à faire si les joueurs doivent être placés en quarantaine pour une certaine période avant de pouvoir se déplacer librement en Australie, explique celui qui fut dans une autre vie le coach de George Bastl. Si les rassemblements de masse ne sont toujours pas autorisés ou très limités l'an prochain, on travaille sur la possibilité d'organiser un événement pour les diffuseurs.» Traduction : sans public.
«Ce sont seulement deux des très nombreux scénarios que nous devons examiner, précise Craig Tiley. On doit être préparés à une évolution du contexte. On ne sait pas quelles mesures actuellement utilisées pour contenir la propagation du virus devront toujours être en place à moyen et long terme.»