Championne du monde en titre, l'Espagne fait logiquement figure d'épouvantail dans le groupe B de l'Euro. Derrière, l'Italie semble légèrement en avance par rapport à la Belgique et au Portugal.
26.06.2025, 09:42
27.06.2025, 14:52
ATS
Un tel groupe pourrait recevoir l'appellation «groupe de la mort» dans un tournoi masculin, mais c'est différent dans le cas concret. L'Espagne devrait se qualifier sans problème pour les quarts de finale. Derrière, l'Italie espère retrouver des couleurs, alors que la Belgique visera un deuxième quart de suite. Les Portugaises n'ont jamais encore passé la phase de groupes.
Espagne: le titre ou rien
Il est étonnant de constater que l'Espagne ne disputera que le cinquième Euro de son histoire. Elle a pour meilleur résultat une demi-finale en 1997 lors de sa première participation. Depuis, les Espagnols n'ont jamais été plus loin que les quarts de finale, comme il y a trois ans avec une défaite contre l'Angleterre, future lauréate du tournoi.
Mais depuis la conquête du titre mondial en 2023, l'équipe, dirigée par Montsé Tomé depuis septembre 2023, a acquis un nouveau statut. Son cadre regorge de joueuses de niveau mondial, comme les coéquipières de Sydney Schertenleib au FC Barcelone que sont Aitana Bonmati (27 ans), Alexia Putellas (31 ans), Irene Paredes (33 ans) et Salma Paralluelo (21 ans). L'Espagne sera bien l'équipe à battre cet été en Suisse.
Italie: stabilité défensive
Les meilleurs moments de la Squadra azzurra remontent au siècle dernier. En 1993 et 1997, l'Italie a perdu de peu deux finales de l'Euro, contre la Norvège et l'Allemagne. Depuis, elle n'a franchi que deux fois le tour préliminaire.
Lors des qualifications, l'Italie du sélectionneur Andrea Soncin, en place depuis 2023, a cependant été impressionnante, remportant son groupe devant les Pays-Bas et la Norvège. En six matches, elle n'a marqué que huit buts. Sa défense a été excellente, avec seulement trois buts encaissés. Si elle évolue au même niveau, retrouver les quarts de finale pour la première fois depuis 2013 semble dans ses cordes.
Belgique: avec une nouvelle sélectionneuse
Les Belges ont dû passer par les play-off pour atteindre la phase finale pour la troisième fois de suite, écartant la Grèce et l'Ukraine de manière souveraine. Cela n'a pas empêché la Fédération de se séparer du sélectionneur Ives Serneels, qui occupait le poste depuis quatorze ans, en janvier 2025.
L'Islandaise Elisabet Gunnarsdottir lui a succédé, avec l'objectif d'atteindre les quarts de finale comme en 2022. Beaucoup dépendra de l'efficacité de l'attaquante Tessa Wullaert, qui a inscrit quatre buts lors des play-off.
Le Portugal mise sur la continuité
Le Portugal sera de la partie pour la troisième fois de suite, après avoir également gagné son billet via les play-off. Francisco Neto est aux commandes de l'équipe depuis 2014. C'est lui qui a initié la progression constante de la sélection portugaise, qui a manqué de peu la qualification pour les quarts de finale lors de ses premières participations.
Un tel résultat ne semble pas hors de portée en Suisse. Mais les Portugaises sont inquiètes pour Kika Nazareth, leur meilleur élément dans le secteur offensif, qui est blessée depuis mars. Sera-t-elle en état de jouer?
