Habitudes de paiementDonnées: le client n’a plus de secrets
ATS
10.1.2019 - 08:26
Près de 90% des Suisses ignorent à quel point les entreprises comme les banques, assurances ou boutiques en ligne ont accès aux données sur leur solvabilité, selon un sondage de comparis.ch.
Le comparateur de prix a développé un service qui permet aux citoyens de consulter les données les concernant à ce sujet.
"Le client n'a plus de secrets depuis longtemps", relève Comparis dans un communiqué publié jeudi. Les entreprises ont "toutes une vue sur la solvabilité des consommateurs suisses", un fait dont ces derniers ne sont le plus souvent pas conscients. Les sociétés peuvent par exemple savoir qui a déjà fait l'objet d'une poursuite ou d'un recouvrement.
Pour accéder à ces données, un engagement contractuel au respect de la protection des données et un justificatif d'intérêt sont requis.
"Il existe un intérêt légitime lorsque, par exemple, une entreprise est en mesure de présenter une commande en ligne, une offre contractuelle ou un formulaire d'inscription", explique Dominik Weber, spécialiste de la banque chez comparis.ch. Les entreprises recourent souvent à ces données: CRIF, partenaire de Comparis pour les questions de solvabilité, compte à lui seul plus de 30 millions de consultations de données par an.
Vérifier ses données
Selon le comparateur alémanique, 88% des personnes interrogées (sur un échantillon de 1047 personnes) ignorent que toutes les entreprises disposant d'un justificatif d'intérêt valable peuvent accéder aux données renseignant sur leur solvabilité. Par ailleurs, plus de la moitié (54 %) des sondés n'a pas conscience que les services de recouvrement et les sociétés de renseignements économiques connaissent leur solvabilité. Cela dit, 58% des répondants pensent que les banques ont accès à ces données.
Dans les faits, les sociétés de renseignement économique collectent des données concernant les habitudes de paiement et des données d'identification. Leurs sources sont par exemple des données accessibles au public comme le registre du commerce.
Comparis conseille de vérifier régulièrement ses propres données concernant sa solvabilité. Il peut arriver que des fiches soient incomplètes ou erronées. Les consommateurs suspectant des erreurs dans l'appréciation de leur dossier peuvent demander une rectification de leurs données. Le nouveau service de consultation de la solvabilité mis en place par le comparateur doit contribuer notamment à une meilleure prise de conscience.
Vol de données NFC: protégez vos cartes de crédit sans contact
Le paiement sans contact via carte de crédit fait des émules: des millions de consommateurs utilisent déjà cette technologie pour payer de petits montants en quelques secondes.
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Les distributeurs de cartes de crédit en font activement la promotion: la plupart des nouvelles cartes de crédit sont équipées d'une puce NFC (Near Field Communication, ou Communication dans un champ proche).
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Il suffit de chercher le symbole WLAN/Wi-fi pour déterminer si la carte est équipée de la fonctionnalité de paiement sans contact. Il ne reste plus qu'à apposer la carte sur le terminal pour envoyer le paiement. Cependant, ce confort a un prix.
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Les fraudeurs ont désormais développé de nouvelles méthodes leur permettant d'accéder aux données stockées sur ces cartes équipées de la puce NFC. Ils peuvent ainsi s'enrichir au détriment de la victime.
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Nous vivons à une époque où l'argent n'est plus dérobé de façon conventionnelle. Il est beaucoup plus lucratif de mettre directement la main sur les informations de la carte de crédit de la victime.
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Aujourd'hui, grâce aux cartes de crédit équipées du paiement sans contact, cette manipulation dure à peine quelques secondes. Les fraudeurs ont simplement besoin d'un scanner RFID, qu'il est possible de se procurer en ligne pour environ 40 francs.
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Les données de la carte de crédit de la victime sont captées à travers la poche, le sac à dos ou le porte-monnaie. C'est ainsi que le numéro de carte et la date d'expiration sont transmis au fraudeur.
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Ces informations sont amplement suffisantes pour passer de petites commandes dans certains magasins en ligne. Ainsi, le criminel peut faire ses emplettes avec les données volées.
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En outre, il se peut que ce piratage ne nécessite même plus de scanner, étant donné que toujours plus de Smartphones disposent d'une puce NFC intégrée pour pouvoir utiliser le paiement sans contact.
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On peut imaginer que les fraudeurs utilisent un logiciel malveillant pour déclencher le lecteur NFC, activer la carte de la victime et transférer les données récupérées sur Internet.
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Si vous remarquez des transactions suspectes sur votre relevé bancaire, contactez immédiatement votre banque ou votre fournisseur de carte afin, si nécessaire, de faire opposition.
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Néanmoins, comment réagir avant qu'il ne soit trop tard? Au final, le vol de données ne se remarque même pas sur le moment.
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On peut douter de l'efficacité des coques en aluminium censées protéger des «ondes manipulatrices». Toutefois, dans ce cas de figure, l'aluminium est une bonne solution. Si la carte a été fabriquée en cette matière, le fraudeur n'a aucune chance.
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Entre-temps, de nouveaux porte-monnaie avec «protection-RFID» intégrée ont vu le jour (Alpine Swiss en a produit un modèle). Le contenu de ces porte-monnaie est protégé du vol de données.
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D'autres documents équipés de la technologie NFC sont vulnérables, tels que le SwissPass émis par les CFF. En revanche, les éventuels fraudeurs ne peuvent rien faire de ces données, vu qu'elles sont sauvegardées par les CFF sur des serveurs sécurisés.
Marc Atallah présente son «Digital Dreams Festival»
Le nouveau festival dédié à la créativité numérique «Digital Dreams Festival» a été présenté lundi par Marc Atallah et son équipe. Co-produit par l’Université de Lausanne (UNIL), l’événement se tiendra du 6 au 8 septembre sur le site de l’université, entre concerts, performances, ateliers ou encore videomapping monumental. «Ce qui fait la particularité de ce festival, c’est qu’il est bâti avec des acteurs complètement différents les uns des autres» a relevé Marc Atallah, directeur du festival. «On a à la fois une dimension artistique, musicale, de méditation, de débat citoyen ou encore d’expérience de réalité virtuelle.»
29.04.2024
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