Site webÉtats-Unis: dépossédé du nom de site France.com, il attaque la France
AFP
2.5.2018 - 12:00
Un Français résident américain a assigné en justice l’État français pour récupérer la propriété du nom de site France.com, qu'il exploitait depuis 1994 et dont il a été dépossédé récemment après une décision de justice française.
Jean-René Frydman avait déposé le nom France.com alors qu'internet n'était encore qu'une plateforme confidentielle, avec "l'idée d'un site destiné aux francophones et aux francophiles vivant aux États-Unis", a-t-il expliqué à l'AFP.
Dès 1997, il s'oriente vers le tourisme et crée une agence de voyage avec, selon lui, la bénédiction de la France.
Il estime avoir envoyé "entre 100'000 et 150'000" touristes en France en près de 20 ans, avant que l’État français ne lui réclame, en 2015, de récupérer le nom France.com.
En juillet 2016, le tribunal de grande instance de Paris a ordonné le transfert à l’État, décision confirmée en appel en septembre 2017.
Un pourvoi a été déposé devant la Cour de cassation mais la société Web.com, qui assurait la gestion de l'adresse IP, a transféré le nom à l’État français mi-mars.
Aujourd'hui, France.com est automatiquement réorienté vers France.fr, le portail officiel du tourisme en France.
L'activité de l'agence Jean-René Frydman est au point mort, faute d'un support sur internet, a-t-il expliqué à l'AFP.
Il a donc assigné, devant un tribunal fédéral américain, l’État français, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et Verisign, le groupe qui gère les adresses terminant par .com.
"On a essayé de trouver des arrangements", assure l'entrepreneur, aujourd'hui installé à Miami, au sujet de ses contacts avec les autorités françaises.
Mais "ils ont dit qu'ils le voulaient, qu'ils ne paieraient rien et ils ont fait ce qu'il fallait pour l'obtenir sans rien payer, mais en tordant un peu le cou au droit", estime M. Frydman.
Il fait valoir auprès de la justice américaine que la France a violé le droit américain de la propriété intellectuelle.
Il souligne également qu'il a exploité l'adresse pendant plus de 20 ans avant que l’État français n'intervienne, bénéficiant même du soutien public d'Atout France, l'agence de soutien au tourisme en France.
Sollicitée par l'AFP, l'ambassade de France aux États-Unis s'est refusée à commenter une affaire judiciaire en cours.
M. Frydman se dit prêt à aller au bout de la procédure et affirme avoir reçu de nombreux soutiens.
"Je l'aurais fait sans", dit-il, "mais c'est absolument évident que je vais avoir le soutien et les moyens pour leur tenir tête."
Aucune date d'audience n'a encore été fixée.
Vol de données NFC: protégez vos cartes de crédit sans contact
Vol de données NFC: protégez vos cartes de crédit sans contact
Le paiement sans contact via carte de crédit fait des émules: des millions de consommateurs utilisent déjà cette technologie pour payer de petits montants en quelques secondes.
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Les distributeurs de cartes de crédit en font activement la promotion: la plupart des nouvelles cartes de crédit sont équipées d'une puce NFC (Near Field Communication, ou Communication dans un champ proche).
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Il suffit de chercher le symbole WLAN/Wi-fi pour déterminer si la carte est équipée de la fonctionnalité de paiement sans contact. Il ne reste plus qu'à apposer la carte sur le terminal pour envoyer le paiement. Cependant, ce confort a un prix.
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Les fraudeurs ont désormais développé de nouvelles méthodes leur permettant d'accéder aux données stockées sur ces cartes équipées de la puce NFC. Ils peuvent ainsi s'enrichir au détriment de la victime.
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Nous vivons à une époque où l'argent n'est plus dérobé de façon conventionnelle. Il est beaucoup plus lucratif de mettre directement la main sur les informations de la carte de crédit de la victime.
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Aujourd'hui, grâce aux cartes de crédit équipées du paiement sans contact, cette manipulation dure à peine quelques secondes. Les fraudeurs ont simplement besoin d'un scanner RFID, qu'il est possible de se procurer en ligne pour environ 40 francs.
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Les données de la carte de crédit de la victime sont captées à travers la poche, le sac à dos ou le porte-monnaie. C'est ainsi que le numéro de carte et la date d'expiration sont transmis au fraudeur.
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Ces informations sont amplement suffisantes pour passer de petites commandes dans certains magasins en ligne. Ainsi, le criminel peut faire ses emplettes avec les données volées.
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En outre, il se peut que ce piratage ne nécessite même plus de scanner, étant donné que toujours plus de Smartphones disposent d'une puce NFC intégrée pour pouvoir utiliser le paiement sans contact.
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On peut imaginer que les fraudeurs utilisent un logiciel malveillant pour déclencher le lecteur NFC, activer la carte de la victime et transférer les données récupérées sur Internet.
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Si vous remarquez des transactions suspectes sur votre relevé bancaire, contactez immédiatement votre banque ou votre fournisseur de carte afin, si nécessaire, de faire opposition.
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Néanmoins, comment réagir avant qu'il ne soit trop tard? Au final, le vol de données ne se remarque même pas sur le moment.
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On peut douter de l'efficacité des coques en aluminium censées protéger des «ondes manipulatrices». Toutefois, dans ce cas de figure, l'aluminium est une bonne solution. Si la carte a été fabriquée en cette matière, le fraudeur n'a aucune chance.
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Entre-temps, de nouveaux porte-monnaie avec «protection-RFID» intégrée ont vu le jour (Alpine Swiss en a produit un modèle). Le contenu de ces porte-monnaie est protégé du vol de données.
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D'autres documents équipés de la technologie NFC sont vulnérables, tels que le SwissPass émis par les CFF. En revanche, les éventuels fraudeurs ne peuvent rien faire de ces données, vu qu'elles sont sauvegardées par les CFF sur des serveurs sécurisés.
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Comment sauvegarder les données de votre Smartphone?
Comment sauvegarder les données de votre Smartphone?
Avec une sauvegarde régulière des données contenues dans les Smartphones, on s’épargne de grands moments d‘énervement. Voici comment procéder.
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Stocker les données de son Smartphone dans le cloud est l'une des solutions possibles.
Photo: Getty Images
Mais vous pouvez bien sûr aussi les sauvegarder de manière tout à fait traditionnelle sur votre ordinateur personnel, par le biais d'un câble.
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Pour les appareils fonctionnant sous Android, il existe en outre des applications qui vous aident à effectuer vos sauvegardes. Comme par exemple «Helium»...
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...ou «MyPhoneExplorer».
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Pour les sauvegardes dans le cloud, ce sont tout d'abord les offres du fabricant du Smartphone qui se présentent à vous, comme par exemple l'iCloud d'Apple.
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Microsoft propose «OneDrive», qui peut être utilisé avec Android et iOS.
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L'application SmartSwitch de Samsung vous apporte son aide lorsque vous passez sur un appareil Samsung. Elle vous permet en effet de transférer les données de votre vieux Smartphone.
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Pour ceux qui souhaitent passer d'un Android à un iPhone, Apple met gracieusement à disposition l'application «Move to iOS».
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