Le PDG de Facebook Mark Zuckerberg a dévoilé vendredi sa vision de la société à l'horizon 2030, où la réalité augmentée s'imposera, une révolution dans les échanges selon lui à laquelle le réseau social contribuera largement.
Jusque-là, les bonnes résolutions que l'entrepreneur affichait pour la nouvelle année étaient personnelles: l'an passé, il s'était engagé à apprendre une langue, à ne manger que de la viande provenant d'animaux tués par ses soins et à visiter tous les États américains – ce qui avait nourri des spéculations sur une éventuelle candidature à la présidentielle.
«Cette décennie, je vais me concentrer sur le long terme. Plutôt que de me lancer des défis à l'horizon d'un an, j'ai essayé de penser à ce à quoi j'espère que le monde et ma vie auront l'air en 2030, afin d'être sûr que je consacrerai toute mon attention là-desssus», a écrit M. Zuckerberg sur Facebook.
«Nous aurons la technologie pour nous sentir pleinement en présence d'une autre personne, peu importe l'endroit où elle se trouve, et la recherche scientifique aura aidé à guérir et prévenir des maladies pour prolonger notre espérance de vie moyenne de 2,5 ans», a-t-il ajouté.
Pour le fondateur de Facebook, d'ici la fin de la décennie les gens auront abandonné le téléphone portable au profit de lunettes de réalité augmentée, et auront largement recours à la réalité virtuelle.
«Imaginez que vous puissiez vivre à l'endroit de votre choix et travailler facilement à un autre endroit. Si nous réussissons à réaliser ce sur quoi nous travaillons, cette possibilité devrait être beaucoup plus proche de la réalité d'ici 2030», a-t-il écrit.
La montée en puissance de la réalité virtuelle devrait changer la nature du réseau social. Si Internet a permis à des milliards de personnes de se connecter quand et où ils le veulent, le réseau social du futur portera selon lui sur «les interactions privées et nous aidera à construire ces petites communautés dont nous avons tous besoin dans la vie».
Facebook est tombé sous le coup de la législation limitant l'utilisation des données personnelles dans plusieurs pays.
En juillet, les régulateurs américains lui ont infligé une amende record de 5 milliards de dollars pour ne pas avoir protégé les données personnelles de ses utilisateurs.
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