Les clichés se vérifient: les Canadiens sont plus agréables et polis sur Twitter que les Américains, du moins les anglophones. Ils écrivent plus souvent "great" et "thank you" que leurs voisins.
Trois experts en linguistique de l'Université McMaster au Canada ont analysé 37 millions de messages en anglais publiés sur Twitter en 2015 et 2016, créant un nuage de mots pour chaque pays. Leurs résultats ont été publiés mercredi dans la revue scientifique en ligne PLOS ONE.
Les Canadiens se distinguent par les mots "super", "merci", "joli", "incroyable", ou "heureux". Les Américains, eux, ont plus recours à des mots négatifs tels que "haïr", "énervé", "manquer", "sentir", "jurer", "fatigué".
Mots tabous
L'autre conclusion est que les Américains ont beaucoup plus recours aux emojis, notamment l'emoji hilare, celui qui pleure et celui qui a des coeurs dans les yeux. Ainsi qu'à des termes spécifiques à internet, comme lol et idk ("I don't know", "je ne sais pas").
Les Américains ont également une préférence pour "des mots tabous", écrivent les chercheurs, tels que des insultes, des injures et des insultes racistes (en anglais: "f*ck, sh*t, ass, hoe, b*tch, n*gga"). Le recours à un langage moins formel chez les Américains "indique un haut degré d'ouverture et de névrotisme", affirment les auteurs.
Cliché renforcé
Ce résultat étonne les chercheurs, qui notent que dans les grandes études de personnalité menées depuis des années dans les deux pays, le cliché des Canadiens plus gentils que les Américains n'était, en réalité, pas confirmé.
La différence observée sur Twitter pourrait donc être due au fait que Canadiens et Américains renforceraient eux-mêmes les clichés les concernant lorsqu'ils se mettent à écrire sur le site. Une hypothèse qui reste à prouver.
Faites attention lorsque vous parlez de vous sur Facebook.
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Recevoir des messages d’anniversaire met toujours du baume au cœur même lorsque ceux-ci sont écrits par des personnes qu’on a croisées il y a quatre ans dans un train. Mais en révélant votre date d’anniversaire publiquement, vous servez sur un plateau aux voleurs d’identité l’une des informations les plus importantes vous concernant.
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C’est simple, toute information concernant votre vie privée ne doit pas figurer sur Facebook. Ainsi, il n’est pas nécessaire de divulguer votre statut conjugal par exemple. Surtout que, si votre statut se trouve être "célibataire", vous risquez de recevoir des messages romantiques de personnes qui vous énervaient déjà à l’école alors, à quoi bon?
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Partager ses photos de famille, même si ce sont de bons moments, est plutôt déconseillé. Tout comme les photos au bord de la piscine, à première vue innocentes, qui peuvent ressurgir dans les recoins les plus sombres d’Internet. Au sujet de vos enfants, ils devraient décider par eux-mêmes dans quelle mesure ils tiennent à se mettre en scène sur les réseaux sociaux. Mais aussi longtemps qu’ils ne sont pas en âge de décider, postez aussi peu de photos d’eux que possible.
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Vous avez passé une mauvaise journée au travail? Un conseil, gardez-le pour vous. On ne compte plus le nombre de personnes licenciées parce qu’elles avaient posté des messages à l’encontre de leur employeur sur Facebook.
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Bien évidemment que vous pouvez être fier de votre jolie maison! Evitez seulement de mettre votre adresse sur Facebook. Surtout lorsque…
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...vous dites que vous partez bientôt en vacances.
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De même, évitez de donner la position exacte du lieu où vous vous trouvez actuellement. Les voleurs se feront un plaisir de sauter sur l’occasion et d’aller visiter votre domicile.
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Alors, il est vrai que vous ne posteriez jamais votre mot de passe sur Facebook. Mais qu’en est-il des réponses aux questions "Quel est le nom de jeune fille de votre mère?" ou "Comment s’appelait votre premier professeur?". Votre mot de passe peut être retrouvé ainsi. Votre profil Facebook ne doit en aucun cas fournir un quelconque renseignement pour les réponses à ces questions.
Marc Atallah présente son «Digital Dreams Festival»
Le nouveau festival dédié à la créativité numérique «Digital Dreams Festival» a été présenté lundi par Marc Atallah et son équipe. Co-produit par l’Université de Lausanne (UNIL), l’événement se tiendra du 6 au 8 septembre sur le site de l’université, entre concerts, performances, ateliers ou encore videomapping monumental. «Ce qui fait la particularité de ce festival, c’est qu’il est bâti avec des acteurs complètement différents les uns des autres» a relevé Marc Atallah, directeur du festival. «On a à la fois une dimension artistique, musicale, de méditation, de débat citoyen ou encore d’expérience de réalité virtuelle.»
29.04.2024
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