Suisse Règles sur les voitures autonomes approuvées

ATS

25.6.2020 - 11:04

Le Japon va appliquer les règlements de l'ONU sur les véhicules autonomes dès janvier prochain lorsqu'ils seront entrés en vigueur (archives).
Le Japon va appliquer les règlements de l'ONU sur les véhicules autonomes dès janvier prochain lorsqu'ils seront entrés en vigueur (archives).
Source: KEYSTONE/EPA MTI/GYORGY VARGA

Les véhicules autonomes sont désormais encadrés par des réglementations internationales. De nombreux Etats, dont la Suisse, ont approuvé à Genève des dispositifs importants de l'ONU sur cette question.

Une soixantaine de pays ont adopté mercredi un règlement des Nations unies concernant les systèmes automatisés de maintien de la trajectoire (ALKS) pour les voitures, a dit la Commission économique de l'ONU pour l'Europe (CEE-ONU) jeudi. Cette réglementation contraignante est la première dite de «niveau 3» dans le monde sur l'automatisation des véhicules. Elle entrera en vigueur en janvier.

Elle constitue «une étape importante vers un déploiement plus large des véhicules autonomes», précise la CEE-ONU. Les systèmes ALKS, une fois activés dans certaines conditions de circulation, sont en contrôle du véhicule. Toutefois, le conducteur peut à tout moment être convié à intervenir.

Les ALKS peuvent être utilisés sur les routes où les piétons et les cyclistes sont interdits et où une séparation physique entre les deux sens de circulation est établie. Pour le moment, le règlement limite la vitesse de fonctionnement à un maximum de 60 km/h.

Le Japon appliquera le règlement dès son entrée en vigueur et celui-ci sera ensuite activé dans l'UE un peu plus tard. Le règlement établit notamment des exigences sur les affichages embarqués ou sur le dispositif de restitution de la conduite par le système en toute sécurité. Y compris la possibilité pour le véhicule de s'arrêter si le conducteur ne répond pas de manière adaptée.

Règlement de cybersécurité

Le règlement mentionne aussi les manœuvres d'urgence, en cas de collision imminente. Des systèmes de reconnaissance de la disponibilité des conducteurs devront être prévus pour contrôler leur présence et la possibilité pour eux de reprendre le contrôle du véhicule. Celui-ci devra être doté d'une «boîte noire», appelée système de stockage des données pour la conduite automatisée (DSSAD), qui enregistrera l'activation de l'ALKS.

Le règlement rassemble aussi des composantes sur l'homologation, les exigences techniques ou celles en matière d'audit, de rapports et d’essais. Les systèmes ALKS devront également être conformes aux exigences en termes de cybersécurité et de mise à jour des logiciels lancées dans deux nouveaux règlements de l'ONU également adoptés mercredi et qui entreront eux aussi en vigueur en janvier prochain.

Un certain nombre de fabricants de voitures devraient appliquer le règlement sur les véhicules autonomes dès janvier. Selon des estimations récentes, la cybersécurité des véhicules demandera elle au total deux fois plus d'investissements en 2030, à plus de neuf milliards de francs.

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