Décollage de la fusée Falcon 9 avec, à son bord, les 60 premiers mini-satellites de sa future constellation «Starlink», le 23 mai 2019 depuis Cap Canaveral, en Floride
La fusée Falcon 9 de SpaceX avec à son bord les 60 premiers satellites de la future constellation Starlink, le 14 mai 2019 à Cap Canaveral
SpaceX a lancé la première grappe de sa constellation de satellites
Décollage de la fusée Falcon 9 avec, à son bord, les 60 premiers mini-satellites de sa future constellation «Starlink», le 23 mai 2019 depuis Cap Canaveral, en Floride
La fusée Falcon 9 de SpaceX avec à son bord les 60 premiers satellites de la future constellation Starlink, le 14 mai 2019 à Cap Canaveral
La société spatiale californienne SpaceX a lancé jeudi les 60 premiers mini-satellites de sa future constellation «Starlink», destinée à fournir internet depuis l'espace et qui pourrait un jour compter 12.000 satellites.
Une fusée Falcon 9 de la société créée par Elon Musk a décollé sans incident de Cap Canaveral en Floride à 02H30 GMT, avec à son sommet une coiffe entièrement remplie par les 60 satellites.
Une heure plus tard, le second étage de la fusée a relâché les satellites en grappe, à environ 450 km d'altitude.
«Confirmation du déploiement réussi des 60 satellites +Starlink+», a écrit la société sur son compte Twitter.
Les satellites se sont ensuite propulsés «pour atteindre une altitude opérationnelle de 550 km», écrit sur son site internet SpaceX.
Les «Starlink» se situent donc au-dessus de la Station spatiale internationale (environ 400 km) mais bien en-dessous de la plupart des autres satellites en orbite terrestre, notamment ceux en orbite géostationnaire à 36.000 km d'altitude.
Le lancement était initialement prévu la semaine dernière mais avait été reporté en raison de vents, puis de problèmes informatiques.
SpaceX, leader du marché des lancements, veut saisir une part du futur marché de l'internet de l'espace, que convoitent de nombreuses rivales, comme la start-up OneWeb, ou le géant Amazon, qui est bien moins avancé (projet Kuiper).
Elon Musk espère à terme gagner 3 à 5% du marché mondial de l'internet, une part qu'il a évaluée la semaine dernière, lors d'une conférence téléphonique avec la presse, à 30 milliards de dollars par an, soit dix fois plus que ce qu'il gagne avec ses lanceurs. Le but: financer le développement de ses fusées et vaisseaux spatiaux. Le patron de SpaceX rêve de coloniser Mars.
Chaque satellite de Starlink lancé jeudi pèse 227 kilogrammes et a été fabriqué en interne à Redmond, près de Seattle.
SpaceX a obtenu l'autorisation des autorités américaines de lancer 12.000 satellites, répartis sur plusieurs orbites, mais Elon Musk a expliqué qu'un millier suffirait à rendre le système «économiquement viable».
Il a indiqué la semaine dernière que le système commencerait à être réellement opérationnel avec environ 800 satellites, ce qui nécessitera encore une douzaine de lancements.
Il y a aujourd'hui environ 2.100 satellites actifs en orbite terrestre (des milliers d'autres restent en orbite mais ne sont plus opérationnels).
Pour recevoir l'internet de SpaceX, une antenne plate de la taille d'une «boîte moyenne de pizza» sera nécessaire, selon lui. La société s'associera sans doute avec des opérateurs de télécommunications, mais n'a pas encore commencé à chercher des clients, a dit M. Musk.
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