High-tech Vers des assistants virtuels pour vos prises de rendez-vous

Entrer en relation avec un robot pour faire une réservation ou acheter en ligne fait déjà partie de notre quotidien. Présentés comme une discussion, les chatbots prennent en compte les nouveaux besoins de l'utilisateur et sont désormais capables de prendre des rendez-vous à votre place.

Sites de mode, de cosmétique, de voyage, d'e-commerce... vous avez forcément tous croisé un bot en surfant sur internet. Ces algorithmes sont particulièrement prisés des entreprises pour tisser plus facilement un lien avec un client. On parle alors de chatbots.

«Dites-moi où et quand vous souhaitez partir, je m'occupe du reste!» L'un des exemples les plus flagrants est l'algorithme de la SNCF OUIbot. Présenté comme une discussion, le logiciel demande où et quand le voyageur souhaite partir et propose les dates libres. Disponibles 24h/24 et 7j/7, ces agents virtuels tendent à ressembler au maximum à un contact avec un conseiller.

Lancés depuis plusieurs années, ces programmes automatiques se sont rapidement améliorés et sont vite devenus des outils indispensables, capables de gérer à notre place des taches répétitives et pénibles. Le site de vente en ligne Ebay a intégré, par exemple, des bots pour faciliter les enchères. Une somme maximale et minimale à fournir et l'application s'occupe du reste. Un échange limité mais un objectif simple: acquérir un objet.

Les bots, ces nouveaux assistants personnels

Les bots arrivent petit à petit dans le monde médical. Les organismes de santé n'en sont pas à leur coup d'essai. Déjà en mars dernier, l'Organisation Mondiale de la Santé avait lancé un chatbot Facebook Messenger pour répondre aux questions en lien avec la pandémie. Plus récemment, Covidbot voit le jour. La plateforme développée par la start-up Clevy permet de rediriger les personnes qui pensent avoir été en contact avec le virus. Ce n'est pas un avis médical, mais cette solution est mise en place afin de «contribuer à fluidifier la prise en charge par les services d'urgence». Développé avec l'Institut Pasteur, le Covidbot pose une série de 23 questions pour classer l'utilisateur dans trois catégories: «à risque», dans ce cas-là, il est dirigé vers le SAMU, «cas suspect» et est donc dirigé vers une téléconsultation, et «non risqué», qui encourage tout de même un rendez-vous avec son médecin traitant. 

Prise de rendez-vous dans tous les secteurs

Les bots vous viennent même en aide dans la prise d'un rendez-vous médicale. Aux États-Unis, ils peuvent prévenir les personnes à la recherche d'un créneau disponible pour se faire vacciner contre la Covid-19. Une aide précieuse pour ces Américains qui peuvent passer des jours, voire des semaines, pendus au téléphone ou à naviguer sur de multiples sites pour trouver une place. Dans le Massachusetts, par exemple, @vaccintime diffuse à ses 32.500 abonnés des liens actualisés des sites de vaccination de l'État.

Un gain de temps (et d'énergie) que connaissent les Français qui tentent de trouver une date pour passer leur permis de conduire via la plateforme Candilib. Avec 62 jours d'attente en moyenne pour trouver une date d'examen et l'obligation de se connecter chaque jour à midi pour espérer trouver un créneau disponible, certains futurs conducteurs n'hésitent pas à débourser 15 euros par mois pour se payer les services de Candibot©, un robot capable de prendre votre place dans cette recherche acharnée et pénible.

Relax