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"faits divers" USA: un suspect utilise de l'argot, pour la justice il demande un "chien avocat"

L'histoire vacille entre le comique et le tragique: un suspect interrogé par la police en Louisiane, dans le sud des Etats-Unis, n'a pas obtenu d'avocat, la police ayant pu comprendre - à cause d'un mot d'argot - qu'il avait demandé un "chien avocat".
"Why don't you just give me a lawyer dog", ("Tu pourrais pas juste me donner un avocat, mec?"), a déclaré le suspect, Warren Demesme, aux policiers qui l’interrogeaient.
"Dog", ou "dawg", est un mot d'argot utilisé dans les quartiers populaires américains. Signifiant littéralement "chien", ce sobriquet est utilisé pour interpeller un individu, comme on utiliserait "mec" ou "mon pote" en français.
Mais les policiers n'ont pas compris, ou n'ont pas souhaité comprendre, que le suspect voulait faire appel aux services d'un avocat, peut-être décontenancés par la suite de mots "lawyer dog", même si l'apostrophe "dog" est assez connue aux Etats-Unis.
L'homme, un Noir de 22 ans, a saisi la Cour suprême de Louisiane, mais celle-ci a refusé d'examiner l'affaire, confirmant de fait l'arrêt d'appel.
Les policiers se sont pas obligés de mettre fin à un interrogatoire si un suspect "fait référence à un avocat de manière ambiguë ou équivoque", rappelle la Cour suprême, dans un argumentaire joint à la décision et publié fin octobre.
Et "+Tu pourrais pas juste me donner un avocat+ n'est pas une demande sans équivoque d'attribution d'un avocat", ont tranché les juges, selon le document.
"La référence ambiguë ou équivoque à un +lawyer dog+ ne constitue pas une requête" suffisamment claire pour "justifier la fin de l'interrogatoire", explique également le texte.
La question de la retranscription des propos du suspect fait également débat. Sa phrase étant dite sur le ton de l’interpellation, elle aurait dû être retranscrite avec une virgule, "give me a lawyer, dog".
En n'en incluant pas dans son argumentaire, la Cour suprême renforce - très légèrement - la possibilité que le suspect ait fait appel à un "chien avocat", même si ces derniers n'existent pas.
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