Le producteur de vaccins Moderna souhaite approfondir sa collaboration avec la Suisse. Des négociations sont notamment en cours sur un abonnement de vaccination avec un engagement d'achat d'un certain volume par la Suisse, a déclaré mardi le patron de la société de biotechnologie américaine Stéphane Bancel.
Moderna est en train de discuter d'un partenariat avec la Suisse, comme elle l'a déjà fait de manière similaire avec l'Australie et le Canada. (image d'illustration)
«Nous avons entamé des négociations avec la Suisse pour un abonnement de vaccination. Nous souhaitons également investir en faveur de scientifiques en Suisse et y développer des vaccins dans des laboratoires d'hôpitaux et d'universités», détaille Stéphane Bancel, le patron français de l'entreprise américaine Moderna. (archives)
Moderna est en train de discuter d'un partenariat avec la Suisse, comme elle l'a déjà fait de manière similaire avec l'Australie et le Canada. (image d'illustration)
«Nous avons entamé des négociations avec la Suisse pour un abonnement de vaccination. Nous souhaitons également investir en faveur de scientifiques en Suisse et y développer des vaccins dans des laboratoires d'hôpitaux et d'universités», détaille Stéphane Bancel, le patron français de l'entreprise américaine Moderna. (archives)
Moderna est en contact presque hebdomadaire avec la Confédération. La société est en train de discuter d'un partenariat avec la Suisse, comme elle l'a déjà fait de manière similaire avec l'Australie et le Canada, a indiqué M. Bancel dans une interview accordée aux titres de Tamedia.
«Nous avons entamé des négociations avec la Suisse pour un abonnement de vaccination. Nous souhaitons également investir en faveur de scientifiques en Suisse et y développer des vaccins dans des laboratoires d'hôpitaux et d'universités», détaille Stéphane Bancel, le patron français de l'entreprise américaine. Moderna souhaite également réaliser davantage d'essais cliniques en Suisse.
Le patron de Moderna souhaiterait conclure un partenariat à long terme avec la Suisse, avec un engagement d'achat d'un certain volume. Cela permettrait une livraison rapide, même en cas de nouveau virus. Il pourrait s'agir d'un partenariat entre Moderna, Lonza et la Confédération. «Mais il est encore trop tôt pour donner des détails», relève M. Bancel.
Une série de nouveaux vaccins
Une série de vaccins à ARNm sont en cours de développement, par exemple contre la grippe ou les virus RS, qui provoquent une maladie respiratoire mortelle chez les personnes âgées et les jeunes enfants. «Nous pourrions combiner ces trois vaccins à ARNm en une seule dose et proposer aux gouvernements de s'assurer des livraisons pour une quantité donnée pendant plusieurs années».
En cas de nouvelle pandémie, Moderna pourrait développer très rapidement un nouveau vaccin. Un pays qui se serait assuré des quantités régulières serait alors livré en priorité.
Dans certains pays, qui deviennent partenaire, la société de biotechnologie américaine installe en contrepartie une unité de production. En Suisse, le modèle est différent en raison du partenariat avec Lonza.
Rappel
Moderna travaille aussi sur un vaccin adapté, dont le développement prendrait environ 90 jours, voire moins. La question se pose toutefois de savoir si les autorités d'homologation comme Swissmedic exigeront à nouveau une étude pour ce vaccin adapté, ce qui prendrait trois mois supplémentaires. «Au final, cela pourrait prendre jusqu'à six mois avant de disposer d'un vaccin Omicron».
Mais pour l'heure, les personnes vaccinées contre le coronavirus en Suisse devraient recevoir rapidement une dose de rappel, conseille M. Bancel. Elles seraient ainsi bien protégées contre une hospitalisation et une évolution grave de la maladie après une infection par le variant Omicron.
st, ats