Prudence L'OMS appelle à mieux protéger les enfants

ATS

7.12.2021 - 12:34

Face au rebond de la pandémie de Covid-19 en Europe, l'OMS a appelé mardi à mieux protéger les enfants, actuellement la classe d'âge la plus touchée. La vaccination obligatoire de la population doit être gardée comme une option de «dernier ressort».

7.12.2021 - 12:34

Pour éviter de nouvelles fermetures de classe et le retour de l'enseignement à distance, la branche européenne de l'OMS conseille de renforcer les tests dans les écoles et d'envisager la vaccination des enfants scolarisés.
Pour éviter de nouvelles fermetures de classe et le retour de l'enseignement à distance, la branche européenne de l'OMS conseille de renforcer les tests dans les écoles et d'envisager la vaccination des enfants scolarisés.
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Pour éviter de nouvelles fermetures de classe et le retour de l'enseignement à distance, la branche européenne de l'organisation conseille de renforcer les tests dans les écoles et d'envisager la vaccination des enfants scolarisés.

«L'utilisation de masques et de la ventilation, ainsi que des tests réguliers, devrait être la norme dans toutes les écoles primaires et la vaccination des enfants devrait être discutée et envisagée au niveau national, afin de protéger les écoles», a affirmé son directeur Hans Kluge lors d'une conférence de presse en ligne.

Jeunes enfants très touchés

Selon l'OMS, les cas augmentent actuellement dans toutes les catégories d'âge, «avec les taux les plus élevés observés actuellement parmi les 5-14 ans».

«Il n'est pas rare aujourd'hui de voir des incidences deux à trois fois plus élevées chez les jeunes enfants que dans la population totale», a souligné M. Kluge.

Quant à la vaccination obligatoire, décidée ou envisagée par certains pays, elle doit rester un recours de «dernier ressort absolu, seulement quand toutes les options possibles pour augmenter le taux de vaccination ont été épuisées», selon l'OMS Europe.

L'organisation a de nouveau affiché sa préoccupation sur le nouveau variant Omicron, mais appelé à combattre l'actuel variant dominant, le Delta pour «une victoire demain contre Omicron».

«L'Omicron est en vue et en hausse et nous avons raison d'être préoccupés et prudents. Mais le problème maintenant c'est Delta et la façon dont nous réussirons contre Delta aujourd'hui sera une victoire contre Omicron demain», avant que les cas n'augmentent massivement.

ATS