GenèveLa Cité bleue monte une première saison musicale hors les murs
ats
8.2.2023 - 13:51
La nouvelle équipe qui dirige la Cité bleue propose une saison décalée hors les murs en attendant la fin des travaux de rénovation de la salle de spectacle. Seize concerts, deux performances et un opéra sont agendés de mars à novembre, dans neuf lieux de Genève.
ats
08.02.2023, 13:51
08.02.2023, 14:05
ATS
Cette saison «argentine» suit un calendrier propre à l'hémisphère sud, a expliqué mercredi Leonardo García Alarcón, directeur général et artistique de la Cité bleue, au côté de son coordinateur artistique Pierre Scheid. «Nous voulons commencer à accueillir des artistes qui auront le grand défi d'imaginer des spectacles avec nous», a-t-il indiqué, précisant avoir déjà reçu 130 propositions de projets futurs.
La saison s'ouvre le 25 mars avec «Roma», un concert d'oeuvres d'Alessandro Scarlatti, Gregorio Allegri, Luigi Rossi et Giovanni Giorgi interprétées par le Choeur de la Chambre de Namur et l'ensemble Cappella Mediterranea, fondée et dirigée par Leonardo García Alarcón. Le chef argentino-suisse, qui enseigne aussi à la Haute école de musique de Genève, sera à l'orgue et au pupitre.
Le lendemain, la compagnie vocale et instrumentale La Tempête présentera «Jérusalem», un programme de musique du Proche et Moyen-Orient, du 5e siècle et à nos jours, a fait savoir M. Scheid. Un concert de musiques à danser du Moyen Age à la Renaissance et un voyage musical à Alep sont agendés le week-end suivant.
Mini-festival
Le programme de la saison prévoit encore une conversation à deux clavecins, des improvisations sur des musiques orientales et baroques, un concert de musique baroque d'Amérique du Sud, un quatuor avec piano, un programme autour du mythe de Psyché et l'opéra «Acis and Galatea». A noter aussi la performance du peintre et ex-danseur Silvère Jarrosson qui créera une oeuvre sur des airs de violon.
En juillet, la Cité bleue proposera un mini-festival nocturne dans le jardin de la Cité universitaire. Au menu: une performance de G.U.I.D., émanation du Ballet Preljocaj, une soirée de quatre mains pour piano, un hommage à la pédagogue et compositrice Nadia Boulanger, une soirée mêlant Monteverdi et Piazzolla ainsi qu'un concert de musiques des répertoires traditionnels tziganes et yiddish.