CommunalesLausanne: 26 candidats visent la municipalité
ll, ats
18.1.2021 - 15:11
Vingt-six candidats briguent un siège à la municipalité de Lausanne le 7 mars. La gauche devrait rester ultra-majoritaire, même si les Verts ont brisé la traditionnelle alliance rose-rouge-verte au 1er tour. Le PLR espère décrocher un deuxième siège.
Depuis 2006, la gauche règne en maître sur l'exécutif du chef-lieu vaudois, occupant six de ses sept sièges. Elle l'a emporté grâce à une alliance qui a fait ses preuves, formée de trois PS, deux Verts et un POP. En 2016, les six étaient même élus dès le 1er tour.
Cette année, les écologistes ont donné un coup de canif dans cette mécanique bien huilée. Dopés par la vague verte, ils ambitionnent de décrocher un troisième siège: ils présentent la sortante Natacha Litzistorf, aux côtés de deux nouveaux, Daniel Dubas et Xavier Company.
Ces nouvelles ambitions vertes ont sonné le glas, au premier tour du moins, de l'alliance de gauche. Les socialistes font liste commune uniquement avec le POP. Le PS lance ses deux sortants – et probables locomotives électorales que sont le syndic Grégoire Junod et la municipale Florence Germond – ainsi que Emilie Moeschler.
POP fragilisé
Le POP représente son municipal sortant David Payot, qui s'est fait discret durant sa première législature. Sa réélection, tout comme le pari des Verts de placer un 3e élu, sera l'un des enjeux du scrutin.
A droite, le PLR sortant Pierre-Antoine Hildbrand devrait facilement retrouver son fauteuil. Le parti espère placer un deuxième élu: il a choisi une femme, la députée Florence Bettschart-Narbel. Ce petit rééquilibrage à droite est la deuxième inconnue des communales.
Tirer les listes
Les autres candidats à la municipalité – ils sont 26 cette année, soit dix de plus qu'en 2011 – ne devraient faire que de la figuration. Leur objectif est surtout de tirer leur liste au Conseil communal. Notamment les Vert'libéraux qui se présentent pour la première fois à l'élection à la municipalité, avec deux candidats.
L'UDC propose cinq candidats, dont Valentin Christe, qui a présidé le Conseil communal. Sous cette bannière se retrouvent des membres de l'UDC et du PLC (Parti libéral-conservateur), le mouvement né de l'exclusion de Claude-Alain Voiblet de l'UDC Vaud, et qui va désormais s'effacer.
Le Centre (ex-PDC) joue la carte femmes et présente deux candidates. A la gauche de la gauche, «Ensemble à Gauche» lance quatre candidats, dont le militant et conseiller communal Pierre Conscience.
A l'autre extrême de l'échiquier politique, Bruno Dupont se représente au nom de l''"Action nationale et chrétienne». Enfin, le Parti scientifique citoyen, un nouveau venu, présente trois candidats, tant à la municipalité qu'au Conseil communal.
Au législatif, 396 candidatures ont été déposées pour décrocher les 100 sièges en jeu, annonce lundi la ville à l'issue du dépôt des listes. Les élections communales du 7 mars sont agendées dans environ 300 communes. Quelque 8147 sièges sont à repourvoir dans les conseils communaux et 1574 dans les municipalités.