Coopération dans l'espace La Suisse signe les accords Artemis

cc, ats

15.4.2024 - 20:11

Les principes selon lesquels explorer et exploiter la Lune, Mars et d’autres corps célestes doivent être clairement définis. Guy Parmelin a signé lundi à Washington pour la Suisse les accords Artemis, soit une déclaration d’intention politique en ce sens.

Avec la Suisse, ces accords comptent désormais 37 États signataires, de tous les continent (archives).
Avec la Suisse, ces accords comptent désormais 37 États signataires, de tous les continent (archives).
AFP

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«La signature de cet accord souligne notre conviction que la coopération est la clé de la création d'un cadre amélioré pour la communauté spatiale», a déclaré le chef du Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR). En matière d'espace, la Suisse a beaucoup à offrir, a ajouté le ministre suisse.

Les États signataires réaffirment dans les accords Artemis leur engagement à respecter les règles et prescriptions internationales, conformément aux traités spatiaux de l'ONU, indique le DEFR.

Ces Etats soutiennent également leur développement au sein de forums multilatéraux tels que le Comité de l'ONU pour les utilisations pacifiques de l'espace extra-atmosphérique. Ils s'efforcent aussi de contribuer à une exploration et une utilisation durables et responsables de l'espace. Les accords Artemis soulignent en particulier l'importance du multilatéralisme.

Avec la Suisse, ces accords comptent désormais 37 États signataires, de tous les continents. Outre la Suisse, d'autres pays membres de l'Agence spatiale européenne (ESA), comme l'Allemagne, la France, l'Italie et le Royaume-Uni, en font également partie.

Participer à de futures missions

En signant ces textes, la Suisse réaffirme notamment son intérêt pour une coopération renforcée avec les États-Unis et d'autres pays signataires, écrit le DEFR. Elle réitère aussi son intention de créer «les meilleures conditions possibles» pour la recherche et l'industrie spatiales suisses en vue de leur participation à de futures missions de la NASA.

Marco Sieber, 35 ans, est l'un des futurs astronautes suisses. On ne sait pas encore quand et s'il pourra marcher sur la Lune. La première chose au programme pour lui sera probablement une mission de six mois à bord de la Station spatiale internationale (ISS), a déclaré M. Sieber à l'agence de presse Keystone-ATS.

L'administrateur de la NASA Bill Nelson a rappelé lors de la signature l'importance, «maintenant plus que jamais», d'aborder la recherche spatiale dans un esprit d'ouverture et de pacifisme, «alors que toujours plus de pays s'aventurent dans l'inconnu».

Les Etats-Unis ont lancé les accords Artemis en 2020 avec sept autres membres fondateurs.