Politique La nouvelle présidence du PS veut réorganiser le parti

wk, ats

16.5.2021 - 14:02

Keystone-SDA, wk, ats

La nouvelle présidence du PS Suisse, composée de Mattea Meyer et de Cédric Wermuth, veut réorganiser le parti. La base du parti doit pouvoir participer davantage aux décisions.

Les deux coprésidents du PS Suisse, Mattea Meyer et Cédric Wermuth, veulent partager le pouvoir (archives).
Les deux coprésidents du PS Suisse, Mattea Meyer et Cédric Wermuth, veulent partager le pouvoir (archives).
ATS

Cette volonté s'inscrit dans le cadre d'une révision majeure des statuts du PS. Celle-ci fait actuellement l'objet d'une consultation interne et doit être décidée lors d'un congrès du parti en août, a indiqué Mme Meyer dans la NZZ am Sonntag.

Au cœur de la révision se trouve la création d'un nouveau conseil d'environ 80 membres, qui fonctionnerait comme le parlement du PS, remplaçant l'actuel comité directeur et la conférence de coordination chargée de faire le lien dans les cantons. Le conseil inclurait des représentants des sections cantonales, la Jeunesse socialiste, les Femmes socialistes, le PS 60+ et le PS Migrant-e-s.

Il serait responsable de la direction stratégique du parti et aurait sa propre présidence composée de trois membres. Mattea Meyer et Cédric Wermuth n'en feraient pas partie, car la tâche de la présidence du conseil serait précisément de contrôler la présidence du parti. Les deux coprésidents renonceraient ainsi délibérément au pouvoir, alors que ce sont eux qui dirigent les réunions selon la configuration actuelle.

Davantage de dynamisme

Les assemblées de délégués de quelques centaines de personnes seraient aussi supprimées. Au lieu de cela, un congrès du parti plus large devrait se tenir deux fois par an, avec 1000 participants.

Les deux coprésidents espèrent ainsi insuffler plus de dynamisme. La nouvelle organisation a pour but d'ouvrir le parti et de mieux intégrer les partis cantonaux.

Les structures actuelles ne sont pas satisfaisantes, d'après la présidence du PS. «Il y a un manque de discussions passionnantes au sein du parti. Et un manque de développement et de mise en œuvre d'idées et de solutions politiques pertinentes.»