Revue de presse Revue de presse dominicale du 24 mars

ATS

24.3.2019 - 07:22

L'accord-cadre avec l'UE, les salaires chez les CFF ou encore la progression de l'extrémisme de droite en Suisse sont au menu de la presse dominicale (archives).
L'accord-cadre avec l'UE, les salaires chez les CFF ou encore la progression de l'extrémisme de droite en Suisse sont au menu de la presse dominicale (archives).
Source: KEYSTONE/ALEXANDRA WEY

L'accord-cadre avec l'UE, les salaires chez les CFF ou encore la progression de l'extrémisme de droite en Suisse sont au menu de la presse dominicale. Voici les titres de ces informations non confirmées à Keystone-ATS:

SonntagsBlick/NZZ am Sonntag/SonntagsZeitung: Les Chemins de fer fédéraux (CFF) emploient de plus en plus de travailleurs temporaires, qui ne sont pas soumis à la convention collective de travail (CCT), affirme le SonntagsBlick. Il y a cinq ans, l'ex-régie fédérale comptait 1120 intérimaires. Leur nombre est passé l'an dernier à 3253. Selon les syndicats, les CFF embauchent toujours plus des travailleurs temporaires pour réduire les coûts de personnel. Les CFF expliquent, quant à eux, que cette mesure permet de couvrir des commandes importantes, d'utiliser les ressources en personnel de manière flexible et d'assurer une disponibilité nécessaire.

Si les CFF font pression sur les coûts de personnel, le salaire de leur patron, Andreas Meyer, qui dépasse le million de francs, est aussi sujet à controverse, affirme la NZZ am Sonntag. La présidente du conseil d'administration de l'ex-régie fédéral, Monika Ribar, explique, dans une lettre envoyée au Conseil fédéral, que M. Meyer risque de quitter l'entreprise s'il ne reçoit pas le salaire maximal conclu. D'après le journal, l'exécutif fédéral a rejeté une proposition interne visant à réduire de 4% le salaire de M. Meyer, pour qu'il repasse en dessous de la barre du million de francs. Le patron des CFF avait touché 1,052 million de francs en 2017 et 1,007 million en 2016. Selon la SonntagsZeitung, le parti socialiste menace de lancer une nouvelle initiative populaire pour plafonner les salaires des cadres supérieurs.

SonntagsBlick: Les extrémistes de droite ne se cachent plus en Suisse, rapporte le SonntagsBlick, qui publie des photographies de xénophobes s'affichant comme tels sur les réseaux sociaux. Certains, à l'image du chef de la section de Bâle du parti national suisse (PNOS), ont même célébré l'attaque terroriste de Christchurch, perpétrée par un suprémaciste blanc contre deux mosquées et qui a fait 50 morts et des dizaines de blessés. Selon le journal, les extrémistes suisses sont armés et prêts à recourir à la violence. Mais, contrairement aux islamistes, ils ne sont pas dans le viseur des autorités suisses, car la loi interdit au Service de renseignement de la Confédération (SRC) de les surveiller suffisamment. Il est par exemple interdit au SRC de prendre des mesures de surveillance stricte contre des néonazis tatoués de croix gammée et posant avec des armes, ces personnes étant classées comme extrémistes violents et non pas comme terroristes.

Ostschweiz am Sonntag/Zentralschweiz am Sonntag: Pour endiguer la hausse continuelle des primes d'assurance-maladie, la conseillère nationale Yvette Estermann (UDC/LU) propose d'introduire l'option d'une assurance avec moins de prestation, relatent Ostschweiz am Sonntag et Zentralschweiz am Sonntag. «Beaucoup d'assurés savent qu'ils n'auront jamais besoin du catalogue complet des prestations proposées par les caisses maladie», déclare-t-elle dans les journaux. «L'assurance-maladie légère», qui ne financerait que les maladies graves telles que les crises cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux ou les embolies pulmonaires, devrait ainsi proposer des primes moins élevées, estime l'élue lucernoise.

Le Matin Dimanche: Georges Martin, l'ancien numéro trois du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), sous Didier Burkhalter, accuse dans un entretien au Matin Dimanche l'actuel chef du DFAE, Ignazio Cassis, de manquer «singulièrement» de ligne claire avec l'Union européenne. Le ministre PLR tessinois «a dit d'emblée qu'il lui était égal que l'accord institutionnel échoue ou réussisse». Tout est maintenant bloqué, poursuit M. Martin, et le Conseil fédéral a lancé une «pseudo-consultation» sur l'accord, car il est divisé. L'ex-numéro trois du DFAE pointe «les lignes rouges» franchies sur les mesures d'accompagnement. Durant vingt ans, Bruxelles «a chouchouté» la Suisse pour l'inciter à se rapprocher de l'adhésion, ajoute-t-il. «Elle n'a accordé à aucun pays tiers ce qu'elle a donné à la Suisse» avec les accords bilatéraux I et II, remarque-t-il. Or, l'effet inverse s'est produit, selon M. Martin. «Elle veut maintenant discipliner l'enfant roi».

Ostschweiz am Sonntag/Zentralschweiz am Sonntag: La Confédération helvétique subventionne les énergies fossiles en remboursant une partie de la taxe sur les huiles minérales aux entreprises de transport public, dénoncent Ostschweiz am Sonntag et Zentralschweiz am Sonntag. Le remboursement se monte à 59 centimes par litre sur les 76 centimes de taxe. Cette mesure crée de fausses incitations et freine le passage aux bus électriques, selon les journaux. A l'origine, le but du Conseil fédéral était pourtant d'encourager l'utilisation de transports publics respectueux de l'environnement en reversant une partie de la taxe.

Le Matin Dimanche: Le nombre de restaurants a diminué de 856 unités en Suisse en 2018, écrit Le Matin Dimanche, citant un rapport de GastroSuisse, l'organe faîtier de la restauration. Ce recul correspond à 616 disparitions de plus qu'une année auparavant. L'hôtellerie a également perdu des plumes, avec 38 entreprises de moins qu'en 2017. GastroSuisse explique dans le journal que 65% des établissements d'hôtellerie et de restauration n'ont pas réalisé un «bénéfice adéquat et un rendement correct sur le capital investi», soit un salaire d'au moins 40'000 francs à plein temps. Le secteur est le cinquième plus gros contribuable du pays. Les Suisses dépensent en moyenne 3297 francs par an dans les restaurants. Les 50 à 74 ans sont ceux qui fréquentent le plus les restaurants traditionnels.

SonntagsZeitung: Psychothérapie, interdiction de lieux ou pèlerinage étaient les sanctions majoritairement décidées en 2017 par l'Eglise catholique contre les prêtres inculpés d'abus sexuel, affirme la SonntagsZeitung en se référant à une liste de la conférence épiscopale suisse. Soixante-cinq cas ont été transmis durant la même année à la justice civile, un record. Les tribunaux sont entrés en matière dans 15% des cas. Des discussions sont actuellement menées au sein de l'Eglise catholique pour savoir si les juges du droit canonique devraient aussi sanctionner ces infractions d'une amende au lieu de l'obligation de faire un pèlerinage.

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