Astuces Comment apprivoiser le masque?

La vie est pleine de défi et celui de porter (correctement) son masque de protection en est un. Voici quelques trucs pour apprivoiser le port de ce masque devenu compagnon forcé de notre nouveau quotidien.

Si on vous avait dit que vous alliez faire comme les Japonais ou Coréens qui tous les hivers portent un masque pour éviter de transmettre le rhume ou pour se protéger de la pollution, vous auriez répondu «Moi, jamais». Et pourtant, comme la plupart des personnes qui sortent dans la rue en période de pandémie, vous y voici. Le masque est sur vous pour que le Covid-19 ne passe pas par vous. Mais reconnaissons que ce n’est pas simple à porter et qu’il est difficile de s’y habituer.

Une fois intégré le message qu’il ne faut pas toucher son masque autrement que par les élastiques, qu’il ne faut pas le baisser sur le menton ou le mettre sur le côté le temps d’une pause-café ou clope, qu’il ne doit pas être porté plus de 4 heures, et évidemment moins s’il est mouillé (transpiration, humidité de la respiration, pluie !), encore faut-il l’avoir bien posé.

Car le masque n’a de sens que s’il est efficace, et il n’est efficace que s’il est bien posé. Il doit recouvrir le nez, la bouche et le menton. Ne pas laisser de prise à l’air sur les côtés et donc il est indispensable que les élastiques assurent une bonne tension pour une étanchéité maximum.

Pour mieux tenir et se maintenir sur le nez, le fil de métal contenu dans les masques chirurgicaux et dans certains masques «maison» ou industriels en tissu, est un allié hors pair. Il empêche le masque de glisser et on ne le sent quasiment pas.

Et avec des lunettes?

Le port des lunettes avec le masque est aussi un défi compliqué à relever, surtout quand le temps est froid, car les verres se couvrent vite de buée. Plusieurs combines comme laver ses lunettes avec du savon liquide ou de la mousse à raser étalés avec un tissu microfibre et les rincer à l’eau claire, fleurissent sur Internet.

On propose aussi d’insérer un nez flexible dans le masque fait maison, avec une épingle à cheveux, par exemple. Une entreprise de l’Oise a créé un « pince-mi », sorte de barrette en un alliage qui ne rouille pas, à mémoire de forme qui se clipse sur le haut du masque (il faut passer commande et attendre au moins 5 jours ouvrés la livraison). Stéphane Diou de GMP Maintenance (Allier) a une idée proche, qui a l’avantage de maintenir les élastiques derrière la tête (c’est le cas de certains masques) et de contrôler leur tension, évitant à la buée de se former sur les verres.

Poser un mouchoir en papier à l’horizontale entre la peau et le masque, près de l’arête du nez permettrait d’absorber l’humidité de l’air expiré. Le spray anti buée est aussi une solution, mais coûteuse.

Après avoir été héroïque en restant chez soi, il va falloir l’être en maîtrisant l’art de porter le masque. 

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