Mode & Beauté Partager des photos de la nature sur les réseaux sociaux est lié à des sentiments de bonheur

Des chercheurs de l'Université nationale de Singapour ont mené une importante étude mondiale, publiée dans Scientific Reports, sur les effets des réseaux sociaux sur les utilisateurs. Ils ont découvert que ceux qui sont en relation avec la nature et postent des photos de nature montraient plus de joie de vivre que les autres.

Une équipe de chercheurs de l'Université nationale de Singapour a mené l'une des plus grandes études mondiales sur certains des effets des réseaux sociaux et a découvert que les utilisateurs qui ont une interaction quotidienne avec la nature sont les plus heureux.

Plus de 31 500 photos prises dans 185 pays sur des sites tels que Instagram et Twitter ont été analysées, et l'équipe a constaté que les photos marquées des hashtags #fun, #vacation et #honeymoon étaient plus susceptibles de contenir des éléments du paysage naturel.

Ces photos ont été comparées à celles qui étaient taguées #quotidien ou #routines, ce qui a permis de prouver qu'il y avait une association positive entre la nature et les souvenirs d'événements mémorables.

En conséquence, l'équipe a conclu qu'il y avait des preuves incontestables de la tendance innée de l'homme à rechercher un lien avec la nature. Le Dr Chang Chia-chen a noté qu'ils ont également constaté une augmentation de la joie de vivre chez les personnes vivant dans des pays qui ont davantage d'éléments de la nature sur les photographies marquées #fun.

Le professeur associé Roman Carrasco a déclaré, quant à lui, que la prochaine étape de l’équipe est d'établir comment les expériences dans la nature peuvent bénéficier à la conservation de l'environnement.

« Notre étude fait ressortir les valeurs culturelles et sociales que la nature apporte aux humains. Elle souligne en outre l'importance de la préservation de notre environnement naturel, car la perte de la nature peut signifier plus que la perte de bénéfices économiques et écologiques quantifiables ; elle peut aussi signifier la perte du contexte de nos plus beaux souvenirs », a-t-il expliqué.

L'étude a été publiée dans la revue Scientific Reports.

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