Pédalons Rouler 700 kilomètres suffit à compenser l'empreinte carbone d'un vélo

Parcourir avec son vélo un peu moins de 700 kilomètres suffit à compenser l'équivalent de rejets en C02 dans l'atmosphère généré par sa construction, selon un rapport publié par le fabricant de vélos américain Trek.

Selon le rapport de Trek, la fabrication d'un des vélos de la marque émet, en moyenne, l'équivalent de 174 kg de CO2. Il faut alors parcourir 430 miles, c'est-à-dire 692 km, en préférant son vélo à sa voiture, pour économiser l'équivalent en carbone de ce qu'il vous a fallu pour le construire. Ces 692 km suffisent ainsi à «rentabiliser» ces émissions.

Le vélo a en effet cette particularité que son utilisation permet, à terme, de compenser l'intégralité de son impact carbone lié à sa fabrication. Au-delà, son bilan carbone devient carrément négatif. L'idée est donc que tous les possesseurs d'un nouveau vélo privilégient leur bicyclette à la voiture pour de courts trajets s'ils souhaitent le rendre neutre en carbone.

Vélo électrique vs voiture électrique

Ce rapport laisse également apparaitre que les déplacements en voiture sont infiniment plus polluants que ceux effectués en vélo électrique, le seul type de bicyclette émettant des gaz à effet de serre, lorsque leurs batteries sont rechargées. Un article de The Guardian, qui a compilé les chiffres du rapport de Trek et de précédentes études scientifiques, indique ainsi qu'un vélo électrique émet en moyenne 20 grammes de CO2 tous les 100 km, alors qu'une berline électrique en émet 50 fois plus (environ 1000 g).

Le rapport est surtout impressionnant, pour ne pas dire implacable, comparé à une berline ou à un SUV thermiques qui émettent respectivement 11000 et 14000 g de CO2 tous les 100 km, soit jusqu'à 700 fois plus qu'un vélo électrique. Pour s'y retrouver dans tous ces chiffres, un article de Libération les a compilés dans une infographie plus lisible.

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