Sebastian Vettel a livré jeudi une version différente de la précédente sur son divorce avec Ferrari.
L'Allemand confie avoir été «surpris de recevoir un appel de Mattia (Binotto, le patron de la Scuderia) disant que l'équipe n'avait pas l'intention de continuer» avec lui en 2021.
Interrogé en marge du Grand Prix d'ouverture de la saison 2020 en Autriche sur ce qui avait fait échouer les négociations en vue de sa prolongation de contrat, le quadruple champion du monde a répondu: «nous n'avons jamais entamé de discussions, il n'y a jamais eu d'offre sur la table et donc il n'y a pas eu de point d'achoppement».
Jusque-là, les deux parties assuraient que la décision de se séparer après six saisons avait été prise en commun, la rumeur médiatique évoquant des désaccords concernant la durée du contrat et le salaire du pilote, qui aura 33 ans vendredi. L'annonce de cette séparation avait pris tout le monde par surprise mi-mai, alors que la saison 2020, qui aurait dû débuter mi-mars en Australie, était retardée par la pandémie de nouveau coronavirus.
Concernant son avenir dans la catégorie-reine, Sebastian Vettel a assuré ne pas mener de discussions pour le moment. «Je veux m'assurer de prendre la meilleure décision pour moi et mon futur», a-t-il expliqué. «Je suis d'une nature très compétitive, j'ai déjà fait beaucoup dans ce sport et je suis motivé et désireux d'en faire plus. Pour cela, j'ai besoin de la bonne voiture et des bonnes personnes autour de moi, c'est ce que je cherche.»
Si cette opportunité ne se présentait pas, «il serait probablement temps de faire autre chose», a estimé l'Allemand, à qui l'on demandait s'il envisagerait plutôt un congé sabbatique ou la retraite.